USMA : Belaïli : «Les Tunisiens peuvent dire ce qu’ils veulent, je ne jouerai qu’à l’USMA»

USMA : Belaïli : «Les Tunisiens  peuvent dire ce qu’ils veulent,  je ne jouerai qu’à l’USMA»
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C’est chez lui, à Oran, que Youcef Belaïli nous a accueillis. Le néo-attaquant des Rouge et Noir a accepté de répondre en exclusivité aux questions de nos collègues d’El Heddaf TV. Dans cet entretien, l’ex-international olympique revient sur sa situation vis-à-vis de son ancien club, l’ES Tunis, avant de nous parler des raisons qui l’ont poussé à opter pour l’USMA, faisant ainsi son come-back en Ligue1 Mobilis, et de ses ambitions. Ecoutons-le.

Tout d’abord, quelles sont vos premières impressions en tant que joueur de l’USMA ?

Pour commencer, soyez les bienvenus chez moi. Beaucoup de réussite et de succès pour votre chaine El-Heddaf TV. J’ai signé un contrat d’une durée de deux ans à l’USMA et je suis content de faire partie de cette équipe. Les responsables ont montré un réel intérêt pour moi. En ce qui me concerne, je compte faire tout mon possible pour être à la hauteur de la confiance placée en moi.

Vous avez été pisté par des clubs étrangers notamment français, espagnol et même italien. Qu’est-ce qui vous a motivé à décliner ces propositions et d’opter pour l’USMA ?

LG Algérie

C’est vrai que j’ai reçu beaucoup d’offres, mais après tout ce que j’ai vécu en Tunisie j’ai préféré rentrer chez moi pour me relancer. L’USMA est un grand club. Ce n’est pas facile de remporter quatre titres en deux ans, je veux apporter un plus à ce club et je compte donner le meilleur de moi-même pour continuer sur la lancée. Il y a un bon projet que les responsables veulent réaliser, et en étant un membre du groupe j’espère participer à d’autres consécrations. Je veux gagner des trophées et à l’USMA je sais que j’aurai la possibilité de réaliser mon vœu.

Est-il vrai que votre transfert est le plus cher ?

Non. Je tiens à préciser que je n’ai pas opté pour cette équipe à cause de l’offre financière. Si je voulais gagner plus d’argent, je me serais engagé en faveur d’une formation européenne. C’est vrai que j’ai un bon salaire, mais ce salaire plusieurs autres joueurs le touchent en Algérie. Peut-être qu’il est un peu élevé par rapport aux autres, mais c’est compréhensible vu que je viens d’un grand club, l’ES Tunis.

Vous parlez de ce bras de fer que vous avez eu avec votre ancien club ?

Ça fait partie du passé ! J’ai passé de bons moments là-bas, mais aussi des moments difficiles. Heureusement que mes proches m’ont soutenu. La présence de mon père à mes côtés m’a permis de remontrer tout ce que j’ai enduré là-bas. Maintenant je veux briller et gagner des titres à l’USMA.

Les responsables de l’équipe tunisienne n’ont pas l’intention de vous lâcher facilement, que comptez-vous faire ?

Rien. Qu’ils disent ce qu’ils veulent, moi en tout cas je sais que je suis libre. Je ne jouerai qu’à l’USMA. Pour moi tout est clair et ce dossier est clos.

A l’USMA, la concurrence est rude, qu’avez-vous à nous dire à ce sujet ?

Elle ne m’effraie pas ! La présence de Ferhat, Seguer et Andria ne me dérange pas. Au contraire, le club jouera sur les trois fronts et nous allons faire tous ensemble de notre mieux pour mener notre équipe vers le sommet que ce soit sur le plan national ou international. Les dirigeants veulent la Ligue des champions et, avec une telle structure, nous pourrons réussir là où beaucoup ont échoué.

Quelles sont vos ambitions ?

En plus des titres que je veux remporter, j’ai pour vœu d’intégrer les rangs de la sélection nationale. Je sais que l’USMA peut m’ouvrir les portes de l’EN. La balle est dans mon camp, je compte faire de mon mieux pour réaliser mes rêves avant de décrocher un nouveau contrat à l’étranger.