C’est une rumeur qui a pris beaucoup d’ampleur. L’éventuelle venue de Aït Djoudi à l’USMA, on en a parlé ces derniers temps dans l’entourage du club et le bouche à oreille a fini par faire le reste. Pour en savoir plus, nous avons sollicité Mouldi Aïssaoui, le DG de l’USMA, qui a tenu à apporter un cinglant démenti quant à la venue de l’ex-sélectionneur des U23.
«Aït Djoudi est un bon entraîneur, nous le respectons beaucoup, mais nous ne l’avons pas contacté. Nous n’avons même pas pensé à lui, et je ne vois pas même pas pour quelle raison devrions nous le faire», a-t-il soutenu, tout en s’interrogeant sur les intentions de ceux qui ont fait circuler cette rumeur. C’est donc une voix officielle du club qui s’est exprimée publiquement sur le sujet, mais comme il n’y a jamais de fumée sans feu, l’on est tenté de croire qu’à un moment, le nom de Aït Djoudi aurait été cité, d’une manière ou d’une autre. A-t-on vraiment pensé à lui avant d’y renoncer ? Ou jamais comme l’affirme clairement Mouldi Aïssaoui ? On en saura un peu plus dans les jours à venir.
On pourrit davantage le vestiaire
En tout cas, ce supposé contact avec Aït Djoudi a fait pourrir davantage le vestiaire et a rajouté plus de pression et plus de doute, non seulement sur l’équipe, mais aussi sur le staff technique qui se sent plus que jamais sur un siège éjectable. Car, dans cette histoire, il n’y aurait pas que Didier Ollé-Nicole qui serait visé, mais aussi Billel Dziri, sinon, si l’on se fie à ladite information, comment expliquer alors l’expression qui est souvent utilisée, «renforcement du staff technique» ? Si l’intention des dirigeants de l’USMA de faire venir Aït Djoudi est bien réelle, cela aurait créé en effet une sorte de malaise à la barre technique où l’on aurait pris cela comme une forme de désaveu. Et à la veille de deux matchs d’une extrême importance, la réception de Chlef et le déplacement à Sétif, la direction du club aurait tenté de calmer le jeu au risque d’envenimer davantage la situation, ce qui expliquerait le démenti apporté par le DG
du club.
C’est l’échec de qui ?
Quoi qu’il en soit, qu’Aït Djoudi vienne ou ne vienne pas, si échec il y a, c’est d’abord celui de la direction. Si l’on remet aujourd’hui en cause les compétences d’Ollé-Nicolle, l’on rappellera que c’est le choix des responsables du club qui avaient devant eux assez de temps pour bien réfléchir et bien choisir l’homme qu’il faut parmi une vingtaine de CV, dont ceux d’entraîneurs de renom, à l’image de Courbis, Lechantre et autre Henri Michel qui étaient tous prêts à prendre l’USMA. Et si l’on remet en cause le recrutement d’intersaison, l’on rappellera que c’était également le choix des dirigeants et celui de …l’ex-entraîneur de l’USMA. Et puisqu’on en parle, qu’on sache, de notre point de vue, que la cassure a été faite le jour où Hervé Renard est parti. Le groupe, c’est lui qui l’a choisi, la préparation, c’est lui qui l’a faite, et le projet, c’est lui qui l’avait entamé avec des bases techniques et stratégiques mises en place en début de saison. Il faut rappeler que l’actuel sélectionneur de la Zambie était signataire d’un contrat de deux années et demie, avec comme premier objectif le titre de cette saison. Mais comme nous sommes de grands connaisseurs en football, on a compris au bout de six matchs seulement que Renard ne va pas gagner le championnat, et on a tout fait pour qu’il s’en aille. «C’est la faute qu’il ne fallait pas faire, et vous allez voir, quel que soit l’entraîneur qui va venir, on va regretter le départ de Renard, c’est la cassure», nous disait une personne exerçant au club et qui est toujours en poste. On peut avoir des avis partagés sur l’homme et ses compétences, on peut lui reprocher beaucoup de choses, mais on ne peut pas occulter la déliquescence de l’équipe à tous les niveaux depuis qu’il n’est plus là. Juste un exemple, sur le plan de la rigueur tactique, que l’USMA refasse ses deux matchs contre l’USMH et le CRB si elle en est toujours capable. Cela dit, s’il était parti de son propre gré, ce qui nous est difficile de croire, c’est aussi la faute à la direction du club qui avait accepté cette fameuse clause dans son contrat. Et enfin, franchement, pensez-vous que la venue de Aït Djoudi pourrait changer les choses ?
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Yekhlef : «L’ASO jouera son plus important match, on le sait»
Le latéral gauche de l’USMA affiche un optimiste mesuré par rapport à l’avenir, sachant que la mission de l’USMA sera de plus en plus difficile.
Comment est le moral du groupe après la défaite contre la JSMB ?
Il faut oublier cette défaite car il sert à rien de se lamenter. Il faut juste retenir les leçons d’un match qu’on n’aurait jamais dû perdre. On reconnaît que nous avons commis des erreurs lors de cette rencontre qui nous ont causé la défaite alors que nous méritions au moins le point du match nul. En tout cas, tout cela est oublié et nous sommes déjà dans le match de ce samedi contre l’ASO.
Certains estiment que l’arbitrage a été la principale raison de votre défaite. Le pensez-vous aussi ?
L’arbitre n’était pas dans le match, la situation lui a échappé, cela se voyait, mais je dirai que nous nous sommes compliqué l’existence nous-mêmes en ne sachant pas gérer les moments difficiles. Nous pouvions bien gérer les choses si nous avions su nous maîtriser, d’autant que nous avons l’expérience qu’il faut. Mais nous sommes tombés dans le piège et nous l’avons payé cash.
Votre défense est réputée être solide. Comment a-t-elle pu prendre deux buts en l’espace de deux minutes ?
C’était un contexte très particulier, on venait de perdre deux joueurs en un seul coup, nous n’avions même pas le temps de nous remettre en place ou effectuer les changements qu’il fallait. Mais je reconnais que ces derniers temps il y a une sorte de nervosité sur le terrain qui fait qu’on ne se maîtrise plus. Je crois que tout cela est dû au passage à vide que nous traversons actuellement.
Pourquoi toute cette nervosité ?
Je pense que par moments, nous confondons vitesse et précipitation. On se précipite pour marquer, et en même temps, on a peur d’encaisser. Ajoutez à cela l’arbitrage vicieux que nous subissons presque à chaque rencontre et qui contribue à nous déstabiliser. Du coup, on manque de lucidité et c’est ce qui explique le jeu un peu anarchique que nous produisons.
Par rapport à tout cela, comment préparez-vous le match contre l’ASO ?
Je dirai seulement que ce match va ressembler à tous les autres, il n’a rien de particulier. Je sais que l’ASO va jouer son plus important match de cette phase aller, comme l’ont fait toutes les autres équipes que nous avons rencontrées jusque-là. Contre l’USMA, on a l’impression que chaque équipe joue le match de la saison. C’est normal je dirai, mais c’est ce qui rend les choses plus difficiles pour nous.
Pourquoi tout le monde veut vous battre ?
Le bruit autour de l’USMA a commencé à l’intersaison. On disait que l’USMA allait être une équipe de rêve et je ne sais quoi d’autre, et il est normal que chaque équipe du championnat veuille se mesurer à nous et nous battre, juste pour dire qu’on a battu l’USMA ou le leader.
Pour finir champion d’hiver, il va falloir battre d’abord l’ASO, vous en convenez ?
On le sait, le titre de champion d’hiver est juste une motivation de plus, c’est tout. Le titre, le vrai, c’est à la fin de la saison. Il faut savoir toutefois que les défaites et les faux pas font partie de la vie d’une équipe, ce n’est pas la fin du monde. Je veux parler aux supporters pour leur dire que c’est dans les moments difficiles que nous avons besoin d’eux, surtout après une défaite, ce qui peut arriver à toutes les équipes. Il ne faut pas qu’ils soient pessimistes après une ou deux contre performances. Je vous rappelle que quand j’étais à Sétif, nous sommes passés par une période où nous n’avons pas gagné en huit rencontres, mais à la fin, nous avons terminé champions.
Sachant que vous souffrez d’une blessure, seriez-vous présent face à l’ASO ?
Oui, je serai présent. Ma blessure n’est pas grave, c’est juste le terrain de Béjaïa qui m’a causé quelques bobos. Je vais reprendre les entraînements et, normalement, je jouerai ce match.
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Zouaoui pour diriger USMA-ASO
La commission centrale d’arbitrage a désigné M. Zouaoui pour diriger l’affiche de la 14e journée entre l’USMA et l’ASO, dont le coup d’envoi est prévu à 18h. Il sera assisté de Bitam et Chnaoua.
Lemouchia toujours souffrant
Khaled Lemouchia souffre toujours de sa blessure à la cheville qui l’avait obligé de céder sa place face à la JSMB avant de se faire expulser. Et puisqu’il n’est pas concerné par le match de ce samedi contre l’ASO, il a voulu se donner le temps nécessaire pour bien soigner cette blessure. Actuellement, il est au repos et ne reprendra l’entraînement que durant le week-end, ou en début de la semaine prochaine.
Khoualed autorisé à s’absenter
De son côté, Nacerredine Khoualed a demandé à ses responsables quelques jours de repos pour aller rendre visite à sa famille puisqu’il est suspendu face à l’ASO, ce qui lui a été accordé. Le défenseur usmiste reprendra les entraînements avec le groupe après le match de l’ASO.
Chafaï se prépare pour son deuxième match de la saison
En l’absence de Khoualed, suspendu, Farouk Chafaï s’apprête à faire sa deuxième apparition de la saison face à l’ASO. Son premier match, c’était contre le Mouloudia d’Oran lorsqu’il avait remplacé Laïfaoui, et où il avait fait sensation.
1 200 DA, le prix du billet pour la tribune officielle
Pour le match de samedi prochain contre l’ASO, la direction de l’USMA va mettre en vente de nouveaux billets pour la tribune d’honneur et la tribune officielle. On nous fait savoir, en effet, que 135 billets pour la tribune d’honneur seront mis en vente dans un guichet spécial, ainsi que 100 billets pour la tribune officielle. Le prix du billet pour la tribune d’honneur est de 800 DA, alors que celui de la tribune officielle est fixé à 1 200 DA.