USM Harrach: Le recrutement au point mort

L’USMH n’est plus ce club qui attirait, il n’y a pas longtemps, de très bons joueurs qui le considéraient comme un tremplin pour assurer leur avenir footballistique. Cette particularité qui faisait la notoriété du club harrachi a, tout simplement, disparue. L’USMH, recalée en Ligue 2 depuis la saison passée, se retrouve, carrément, menacée par la relégation en DNA. Douzième au classement avec seulement 14 points, l’équipe peine à remonter la pente. Plus grave, l’opération recrutement a du mal à démarrer pour renforcer qualitativement l’effectif. Seuls les attaquants Mahious (USMA) et Djerbia (JSMB) sont annoncés comme signataires à l’USMH, selon le nouvel entraîneur Chérif Hadjar, qui nous a déclaré que des contacts sont entrepris par les dirigeants du club avec d’autres joueurs.

Ceci au moment où des sources proches de l’équipe affirment que la direction du club n’est pas parvenue à s’entendre avec l’attaquant Benmeghit de l’ES Mostaganem, pour des raisons financières. Pour le moment, l’équipe se prépare activement pour la reprise du championnat. Ce jeudi, elle achèvera la première phase de la préparation, entamée à Tipaza, après avoir disputé deux matchs amicaux. Hadjar a assuré que ce stage a été très bénéfique pour ses joueurs qui se sont donnés à fond. « On a alterné entre le quotidien et le biquotidien, basés sur le technico-tactique et le physique. Les joueurs bénéficieront de quelques jours de repos avant de reprendre les entraînements au stade du 1er Novembre 1954 de Mohammadia. Je pense que mon équipe sera prête pour la reprise du championnat », a ajouté le coach de l’USMH, qui ne doute pas sur la capacité de sa formation à assurer le maintien. « L’USMHest une équipe qui ne mérite pas un tel sort, car des circonstances ont voulu qu’elle soit menacée par la relégation.

Il reste toute la phase retour et elle peut se dégager de la zone dangereuse », a indiqué le coach harrachi. Ceci dit, il faut dire que la colère gronde chez les supporters qui estiment que les dirigeants ont eu tort de mettre en avant l’intérêt financier pour libérer le milieu de terrain Laribi, parti à l’USMA, ainsi que l’attaquant Benamara, considérés comme les meilleurs joueurs du groupe, ceci au moment où les dirigeants ne sont pas arrivés à assurer un bon recrutement au profit de leur équipe.