M. Zeggai
Et pourtant, il avait bel et bien affirmé que « cette équipe peut gagner la Coupe d’Afrique ».
Aujourd’hui, il ne reste que le championnat pour sauver la saison, mais cela risque d’être très difficile à se réaliser si l’on tient compte de la menace réelle de la JSK qui est revenue à deux longueurs seulement. Comment en est-on arrivé là ? C’est la question qui taraude l’esprit des milliers de fans usmistes qui commencent à avoir des appréhensions quant à l’avenir de leur équipe favorite. La sortie de l’USMA en Coupe d’Algérie a été diversement interprétée dans le milieu des « Rouge et Noir ». Certains pointent d’un doigt accusateur l’entraîneur Thierry Froger et Abdelkrim Serrar. Ces deux derniers n’ont pas été épargnés, au contraire, les supporters exigent leur départ comme cela a été rapporté dans les réseaux sociaux. Les raisons de cette situation sont multiples.
A notre avis, la gestion technique de l’équipe a été mal assurée. Car, en football, il est illogique et impensable que l’on procède au recrutement des joueurs sans celui du staff technique. Là, le directeur sportif de l’USMA s’est mis dans une situation compliquée. Le recrutement opéré jusque-là n’est pas en équation avec les ambitions du club et, surtout, avec les besoins de l’équipe pour un meilleur équilibre pour faire face aux exigences de la compétition. Le déficit enregistré n’a pas été comblé pour donner une meilleure assise défensive.
L’entraîneur français Thierry Froger est également contesté pour ses choix tactiques et risque d’être poussé vers la porte de sortie, d’autant plus que son départ, tout comme celui de Serrar, est exigé par le public usmiste qui avait présenté Froger comme « la grande recrue de l’USMA ». Pourtant, pour remplacer Miloud Hamdi, plusieurs autres noms de techniciens étrangers ont été évoqués. En somme, la dernière réunion d’urgence provoquée par les frères Haddad ne semble pas avoir donné les résultats escomptés. Aujourd’hui, l’USMA a besoin de sang neuf dans tous les domaines, car l’effectif actuel est arrivé à un point de non-retour et évolue sans enthousiasme ni volonté. A l’USMA, comme partout d’ailleurs, l’argent a conquis l’esprit des gens.