L’usine de Bejaïa produira des vêtements de ville et des vêtements techniques, tandis que celle de Relizane est destinée aux articles de bonneterie.
Les deux usines de textile algéro-turques de Relizane et Bejaïa sont sur le point d’être mises en production, d’après le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du textile, Amar Takdjout. Les lenteurs administratives qui retardaient jusque-là la mise en service de ces deux projets semblent être levées. Des lenteurs qui ont retardé, en fait, de plusieurs mois la mise en production de ces deux unités qui devaient être fonctionnelles en septembre 2013. Mieux, les premiers produits devaient même être mis sur le marché trois mois après le démarrage des usines, soit décembre 2013.
C’est du moins ce qu’ont assuré les représentants des deux entreprises partenaires dans ces projets, à savoir le groupe algérien de confection et habillement C&H et la société turque Ringelsan, lors de la signature des joint-ventures l’année dernière. « Le plus gros a été fait. La situation administrative des deux usines est réglée. Sur le site de Relizane où l’une des deux usines est implantée, il est prévu la création d’une autre entité de production. Les fonds sont dégagés, les travaux de réalisation sur le point d’être lancés », explique le SG de la Fédération nationale des travailleurs du textile.
Les usines de Relizane et Bejaïa, dont les infrastructures sont prêtes, entreront en production dès que le transfert des capitaux sera achevé. « Comme le partenariat comprend un groupe étranger, le transfert de capitaux prend du temps. Mais tout porte à croire que les premiers articles d’habillement seront mis sur le marché dans trois mois au plus tard, avec un peu plus de retard pour la nouvelle entité de production de Relizane », souligne Takdjout. L’usine de Bejaïa produira des vêtements de ville et des vêtements techniques, tandis que celle de Relizane est destinée aux articles de bonneterie.
Par ailleurs, 50% de la production de ces deux usines, desquelles découleraient quelque 3.000 emplois, sera destinée à l’exportation. Lors de la signature des joint-ventures, les deux partenaires avaient tablé sur 6 milliards de dinars en termes de chiffre d’affaires pour la première année de production, et 10,2 milliards de dinars à partir de la troisième année.
Farida Belkhiri