Après des mois de tergiversa tions, le constructeur Français a, semble-t-il, enfin pris sa décision de venir, ou pas en Algérie.
Après des mois de tergiversa tions, le constructeur Français a, semble-t-il, enfin pris sa décision de venir, ou pas en Algérie. Mieux vaut tard que jamais, surtout que la décision de l’entreprise de Carlos Ghosn semble être positive.
En effet, dans une déclaration faite a l’APS, le ministre de l’Industrie, de la Petite et moyenne entreprise et de la Promotion des investissements, M. Mohamed Benmeradi a indiqué dimanche dernier que le constructeur automobile français Renault est intéressé par la construction de véhicules en Algérie.
Mieux que ça, « Renault a l’intention de réaliser une usine, non de montage, mais de construction de véhicules en Algérie », a précisé M. Bermeradi, dans une déclaration à l’APS en marge d’une cérémonie de signature d’un accord de création d’une société franco-algérienne pour le montage de tramways à Annaba.
Rien que ça. Serait-ce l’avis du constructeur français, qu’on disait échaudé par les conditions des algériens, qui a changé, ou celui des autorités algériennes, qui aurait finalement décidé de lâcher du leste en faveur du constructeur ? La question mérite d’être posée, surtout que le projet est en gestation depuis maintenant pas mal de temps, et a déjà été reporté a plusieurs reprises pour des raisons diverses. Tellement qu’en Avril dernier, Algérie-focus annonçait carrément que le projet était tombé à l’eau, et sur décision d’Alger qui plus est.
Selon le site d’information en ligne, l’Algérie avait énoncé une série de conditions pour l’implantation de l’usine Renault en Algérie, auxquelles le constructeur n’aurait pas répondu, selon la même source.
Dans ces conditions on trouve le fameux principe des 51/49, au profit de l’Algérie dans ce projet. Mais ce n’est pas tout ; les autorités auraient également exigé, selon le journal en ligne, que Renault mobilise ses propres ressources financières pour leur investissement en Algérie ainsi qu’un seuil d’intégration élevé, Enfin l’Algérie aurait souhaité que les véhicules produits sur le sol algérien portent la marque Renault et non Dacia.
Alors qu’on prêtait aux français le désintéressement du projet devant l’intransigeance des autorités locales, notamment quant au principe de 51/49, en Octobre dernier, nouveau rebondissement ; « la décision définitive (d’installer une usine Renault en Algérie) n’a pas encore été prise », indiquait M. Ghosn, le patron de Renault, en marge du Forum Economique Mondial sur la région MENA.
« On en débat, on en discute toujours »avait-il renchérit, laissant entrapparaître une mine d’espoir d’aboutissement. Aujourd’hui, le feuilleton continue, et le ministre des l’Industrie, au fait de toute la trame qui a entouré la maturation de ce projet se garde bien de fanfaronner sur le sujet. « Nous sommes vraiment au premier stade des négociations », a indiqué le ministre.