Usine Renault en Algérie Des experts français, à Oran pour finaliser le dossier

Usine Renault en Algérie Des experts français, à Oran pour finaliser le dossier

Une délégation mixte, composée d’experts français et de représentants du ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, a inspecté le site retenu dans la zone d’activités de Oued Tlélat (ouest d’Oran) où sera implantée la future usine du constructeur automobile français Renault, a déclaré, mardi, le wali d’Oran, M. Abdelmalek Boudiaf.

Dans une déclaration à l’APS, en marge d’un breefing tenu au siège de la wilaya, le chef de l’exécutif de wilaya a ajouté que cette délégation mixte s’est rendue, lundi, sur site pour régler les derniers points techniques avant la finalisation de ce dossier. Le wali a, également, rappelé qu’une assiette de 150 hectares a été affectée pour la matérialisation de cet important projet d’investissement qui sera réalisé en joint-venture.



«Nous avons mis localement sur pied une commission que je préside, personnellement, et qui travaille d’arrache-pied pour faire aboutir ce projet dont l’impact positif sur les plans économique et social est incontestable pour la wilaya d’Oran», a ajouté le même responsable local, précisant que 3 000 emplois directs et autant d’emplois indirects seront créés à la faveur de cet investissement.

«Avec la matérialisation de ce projet d’industrie mécanique, la wilaya d’Oran gagnera beaucoup en termes de compétitivité et d’attractivité de son territoire», a encore ajouté le wali. Par ailleurs, la délégation qui séjourne depuis deux jours à Oran, a, également, effectué une visite de prospection au niveau des centres de formation de la wilaya, a indiqué le chef de l’exécutif de la wilaya.

LA MINISTRE FRANÇAISE DU COMMERCE: POUR UNE NOUVELLE ÉTAPE DANS LES RELATIONS COMMERCIALES AVEC L’ALGÉRIE

La ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a plaidé, hier, à Paris pour l’instauration d’un «dialogue permanent» entre la France et l’Algérie afin d’initier une «nouvelle étape» dans les relations commerciales bilatérales. «Je veux que la destination Algérie devienne une évidence pour les entreprises françaises et que la France attire des investissements algériens.

Il nous faut mettre en place un cadre de confiance partagée», a-t-elle dit au lendemain d’une visite de travail de deux jours en Algérie. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la préparation du volet économique de la prochaine visite du président FrançoisHollande à Alger, prévue d’ici la fin de l’année.

Tout en rappelant, dans un communiqué rendu public par son département, que les entreprises françaises sont le premier fournisseur et investisseur (hors hydrocarbures) en Algérie, elle a affirmé que ces dernières «doivent être à l’écoute des besoins et attentes de leurs clients et partenaires algériens, et rester mobilisées pour préserver et conquérir de nouveaux marchés».

Pour la ministre française, l’Algérie est une «terre d’investissements, d’échanges, de croissance et de partenariats durables et solides». «La ‘’Méditerranée de projets’’ que le président de la République (François Hollande) appelle de ses voeux doit, notamment prendre forme à partir des échanges commerciaux entre nos deux pays», a-t-elle recommandé.