Usine Peugeot Algérie : le projet est « toujours d’actualité »

Usine Peugeot Algérie : le projet est « toujours d’actualité »

Alors qu’il est actuellement gelé du fait de la révision de la règlementation concernant le montage automobile en Algérie, le projet Peugeot Algérie n’est pas définitivement abandonné.

Prévu initialement pour le mois de juin de l’année dernière au niveau de Tafraoui près dans la wilaya d’Oran, le lancement de ce projet n’a pas eu lieu après l’annulation de la réglementation régissant l’industrie automobile en Algérie qui était en vigueur à l’époque.

Néanmoins, le dossier n’est pas définitivement clos, d’au moins selon l’un des partenaires algériens dans le projet du constructeur Français. Il s’agit, en effet, du groupe Condor. Selon le président du conseil d’administration du groupe, « le projet Peugeot Algérie est toujours d’actualité ».

Dans un entretien accordé au quotidien El Watan, Abderrahmane Benhamadi est revenu sur ce projet formé par un montage financier atypique de plusieurs partenaires publics, privés, algériens et étrangers.

Précisant donc qu’il est toujours d’actualité, le président du conseil d’administration de Condor explique que le projet Peugeot Algérie est « détenu à hauteur de 49% par PSA, l’État algérien à travers PMO 20%, l’entreprise Belarbi 15,5% et Condor 15,5%, ce qui représente 51% des actions ».

Dans l’attente de la nouvelle réglementation régissant l’industrie automobile

L’intervenant estime que la relace de ce gigantesque projet « devant créer de l’emploi et de la richesse », indiquant que sa relance « n’attend que la publication de la nouvelle réglementation régissant l’industrie automobile en Algérie ».

Pour rappel, la révision de la réglementation de l’industrie automobile en Algérie, intervenue dans le cours de l’année écoulée, a mis en instance toutes les unités de montage existante est même, a priori, le lancement de Peugeot Algérie prévu pour premier semestre de 2020.

Il convient de rappeler que le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune avait évoqué, lors de sa dernière entrevue accordée à la presse le 5 avril, que le dossier des véhicules sera réglé durant le semestre en cours.

Dans ce sens, il a précisé que l’expérience passée de montage automobile « n’a donné aucun résultat et nous a coûté une fortune », assurant que l’Algérie passera « vers une autre expérience qui s’appuie sur le véritable montage automobile ».