Usine OMODA – JAECOO : le constructeur automobile chinois s’implante en Algérie

Usine OMODA – JAECOO : le constructeur automobile chinois s’implante en Algérie
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Le ministère de l’Industrie a révélé de nouveaux détails sur le projet automobile Omoda, fruit d’un partenariat entre le groupe algérien IRIS et la marque chinoise OMODA/JAECOO. Ce projet ambitieux, qui verra la création d’une usine de fabrication de véhicules en Algérie, inclut également l’installation de sous-traitants chinois sur le sol national.

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Une partie de la production sera destinée à l’exportation vers l’Afrique, le monde arabe et l’Europe, renforçant ainsi le rôle stratégique de l’Algérie dans le secteur industriel régional.

L’Algérie prépare sa montée en puissance dans l’automobile avec le projet Omoda

Lors d’une rencontre officielle au siège du ministère, le ministre de l’Industrie, Sifi Gharib, a accueilli une délégation de haut niveau représentant la SARL Automobile New Generation. Celle-ci comprenait des représentants de la marque chinoise OMODA/JAECOO, spécialisée dans les véhicules de tourisme et affiliée au géant CHERY, ainsi que le directeur général du groupe IRIS. Des cadres supérieurs du ministère étaient également présents.

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Au cœur des discussions, le développement d’un écosystème industriel solide autour du projet. L’usine Omoda vise à renforcer le tissu industriel algérien en augmentant la fabrication locale de voitures et de pièces détachées. Le projet prévoit la création d’une structure complète de production, soutenue par une feuille de route détaillée définissant les phases techniques, organisationnelles et financières.

Le partenariat IRIS–OMODA/JAECOO veut faire rouler l’Algérie vers l’export

L’un des axes clés du projet est le renforcement de la chaîne de sous-traitance locale. Le ministère et ses partenaires ont mis l’accent sur l’importance de développer un réseau national de fournisseurs et de sous-traitants, en intégrant notamment les petites et moyennes entreprises. Cette approche vise à assurer l’approvisionnement en composants tout en favorisant l’industrialisation locale.

Par ailleurs, l’installation de sous-traitants chinois en Algérie est prévue afin d’accompagner la production et de favoriser le transfert de technologie. Ce partenariat industriel permettra non seulement de renforcer la coopération bilatérale, mais aussi de faire monter en compétence les acteurs locaux.

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Enfin, le projet accorde une attention particulière à la recherche, au développement et à la formation. Les deux parties ont souligné l’importance de développer les savoir-faire algériens, à travers la transmission de connaissances techniques et la formation de main-d’œuvre qualifiée.

Avec ce projet, l’Algérie espère s’imposer comme un pôle industriel majeur, capable d’exporter ses véhicules vers plusieurs continents et de jouer un rôle de premier plan dans l’industrie automobile régionale.