L’Algérie accélère sa conquête du spatial africain. À l’issue de la Journée des télécommunications africaines, organisée en marge de la 4e Conférence africaine des start-up, le pays a signé deux mémorandums de coopération avec la société chinoise Geespace, filiale du groupe Zhejiang Geely Holding Group.
La cérémonie s’est tenue au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal à Alger, en présence du ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, et de l’ambassadeur de Chine en Algérie, Dong Guangli.
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Ces accords s’inscrivent dans une stratégie ambitieuse visant à renforcer les capacités nationales en matière de satellites et de technologies spatiales. Tout en ouvrant la voie à une future expansion continentale.
Développement industriel et innovation locale : les axes du premier accord
Le premier mémorandum, signé par le directeur général d’ATS, Toufik Hentabli, et le PDG de Geespace, Wang Yang, se concentre sur deux volets principaux :
- Création d’une usine de fabrication de satellites en Algérie, assurant la base industrielle nécessaire pour développer des capacités spatiales à la fois nationales et régionales.
- Mise en place d’un centre dédié aux satellites, intégrant applications, innovations et ressources locales durables pour soutenir la recherche et le développement.
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Ce partenariat prévoit également de définir les principes commerciaux et les conditions pour un projet d’investissement et d’exploitation des solutions satellitaires en Algérie, structuré en phases séquentielles complémentaires. Les responsables d’ATS précisent que cette coopération pourra s’étendre à d’autres régions du continent africain. En fonction de l’évolution des affaires.
Satellites en orbite basse : le second accord Algérie – Chine
Le second mémorandum a été signé par le directeur général de l’ASAL, Azzedine Oussedik, avec le PDG de Geespace. Il vise spécifiquement la fabrication de satellites en orbite basse. Cette initiative permet à l’Algérie de renforcer sa présence technologique et scientifique. Et de se positionner comme un futur leader africain du secteur spatial.
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Selon le ministre Sid Ali Zerrouki, ces deux accords contribueront à accroître les capacités nationales. Ainsi qu’à stimuler l’innovation et consolider la place de l’Algérie sur la scène spatiale continentale.
Avec ces partenariats, l’Algérie ne se contente plus d’absorber des technologies. Mais s’engage dans la fabrication, l’innovation et l’exploitation de solutions satellitaires locales. Créant ainsi un écosystème capable de soutenir des projets ambitieux à l’échelle nationale et continentale.
