Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, M. Mohamed Benmeradi, a qualifié hier à Alger de «positives» les déclarations du PDG de Renault sur l’implantation d’une usine de ce constructeur en Algérie. «Le PDG de Renault a dit que si l’Algérie est intéressée par une usine, Renault est la plus intéressée, et c’est positif.
Les discussions continuent», a déclaré M. Benmeradi à la presse en marge d’une rencontre économique algéro-serbe. Le ministre répondait à une question d’un journaliste sur les déclarations jeudi dernier de Carlos Ghosn, PDG de Renault faisant état d’un non-aboutissement des négociations entre l’Algérie et le groupe français. M. Ghosn avait lors d’une conférence de presse, qui a suivi l’inauguration d’une usine Renault à Tanger au Maroc, déclaré que «les discussions sont en cours, nous sommes extrêmement intéressés mais pour l’instant il n’y a pas d’aboutissement». «Renault est la première marque en Algérie (…) Si le gouvernement algérien souhaite une usine en Algérie, nous préférons que ce soit une Renault», avait-il assuré lors de l’inauguration de l’usine de Tanger. Début février, M. Benmeradi avait déclaré que son département était «sur le point de signer un accord» avec le groupe français. «Nous sommes déjà à la phase de la signature d‘un protocole d’accord avec Renault. C’est pour vous dire que nous sommes très près de la concrétisation du projet», avait-il indiqué à l’APS. Le constructeur français avait identifié cinq sous-traitants algériens pour les intégrer dans le projet de cette usine qui devrait produire dans une première phase 75 000 véhicules particuliers par an.