USC-MCA: 9 ans après, le MCA veut battre Chaouia dans son antre de Zerdani-Hassouna

USC-MCA: 9 ans après, le MCA veut battre Chaouia dans son antre de Zerdani-Hassouna

La victoire obtenue en championnat contre le CAB a permis aux Mouloudéens de sortir d’une crise qui aura duré quelques semaines. Mettant fin au signe indien, les hommes de Menad n’ont nullement envie de replonger dans les doutes et les incertitudes face à l’USC.

Un match de coupe que le Mouloudia doit parfaitement négocier face à un adversaire qui n’a plus rien à voir avec son lustre d’antan. En effet, depuis cette descente aux enfers, en 2004, le club phare d’Oum El Bouaghi s’est retrouvé en Ligue Amateur. Une trajectoire qui nous fait rappeler le RCK ou l’OMR qui ont connu un parcours similaire. Cet après-midi, neuf ans après, le Mouloudia évoluera dans l’enceinte bouillante de Zerdani-Hassouna. Lors de la saison 2004-2005, le MCA avait accroché l’USC chez lui devant son public sur un score vierge qui a condamné les Chaouia à une rétrogradation certaine. Une année plus tôt, le Mouloudia avait crucifié les gars de Chaouia sur leur terrain fétiche sur le score de 2 à 1. Un doublé de Farès Djabelkheir a permis au MCA de revenir d’Oum El Bouaghi avec les trois points de la victoire. Cela reste, d’ailleurs, à nos jours le dernier succès des Mouloudéens à Oum El Bouaghi. Mais pour les amoureux des statistiques, il faut remonter à la saison 1998-1999, celle du sixième sacre, pour voir le MCA et l’USC s’affronter en Coupe d’Algérie. C’était au même stade de la compétition dans une affiche qui a eu lieu sur terrain neutre à l’Unité-maghrébine de Béjaïa. Ce jour-là, le Mouloudia de Cheikh Kermali avait imposé sa loi en s’imposant sur le score de 2 à 0 grâce à Hamid Rahmouni et Rafik Saïfi. Depuis, quatorze ans se son écoulés sans que les deux formations ne voient leurs chemins se croiser dans l’épreuve populaire. Aujourd’hui, ce 32e de finale n’a rien à voir avec le précédent tant les deux équipes ne jouent plus dans la même cour des grands. Et pourtant, côté mouloudéen, on se méfie beaucoup de cette jeune équipe de Chaouia qui voudra, le temps d’un match, frapper un gros coup et surfer sur les vagues de ses anciennes gloires, à l’image de Khiat El Aïd qui avait, par son talent et son aura, redonné toutes les lettres de noblesse au club local.

L’IBKEK, la dernière petite équipe à avoir fait chuter le Doyen en 32es de finale

Même si le Mouloudia a connu des fortunes diverses dans l’épreuve populaire, les Vert et Rouge ont rarement chuté au stade des 32es de finale. Il faut donc remonter à la saison 1997-1998 pour assister à une très grosse déconvenue du Doyen. Le MCA, alors drivé par Mohamed Henkouche, avait connu les caprices de Dame coupe en se faisant sortir, dès le premier tour, par la modeste équipe de l’IBKEK aux tirs au but, après que la rencontre se soit soldée sur un score vierge. Le Mouloudia connaîtra une très grosse désillusion quelques saisons plus tard face à El Ouenza, mais c’était en16es de finale. Une défaite qui reste dans l’histoire du club la référence par excellence de la déroute mouloudéenne.

Le 6 à 1 face à Chaouia encore dans toutes les mémoires

Même si le Doyen a réussi quelques cartons durant cette dernière décennie, il faut toutefois reconnaître que lors de ces vingt dernières années, les supporters en gardent un en mémoire. Il s’agit de la gifle infligée par leur équipe à l’USC au stade de Bologhine lors de la saison 1996-1997. Intraitable, le Mouloudia d’alors avait infligé un 6 à 1 aux Chaouis grâce, notamment, à un doublé de Amer Benali. Cette marque reste à ce jour le résultat le plus large réalisé par le vieux club algérois depuis 1993.

Badji garde un très mauvais souvenir de l’USC

Ancien capitaine du Mouloudia, Fayçal Badji garde, lui, un très mauvais souvenir de cette équipe de l’USC. Et pour cause, alors qu’il était au sommet de son art, le meneur de jeu des Vert et Rouge a été victime, en 2004, lors du match retour à Bologhine d’une agression caractérisée signée Bekha. Le joueur a été évacué aussitôt à l’hôpital pour se faire opérer. Il aura fallu plus de six mois pour revoir Badji de nouveau sur les terrains de football. Malgré cette sortie prématurée, le MCA s’était imposé 2 à 0 grâce à un doublé de Braham-Chaouch. Pour la petite histoire, Bekha, l’auteur de ce tacle assassin, n’avait écopé que d’un simple carton jaune, alors qu’il méritait de deux mois de suspension au moins.

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Attafen : «Pas question de perdre face à l’USC sinon c’est la grosse crise»

Bien placé pour être de nouveau le dépositaire du jeu mouloudéen, Billel Attafen est plus que jamais concentré sur ce match face à un adversaire qu’il prend avec le plus grand sérieux.

Vous devez être sous pression, à quelques heures de fouler cette pelouse de Zerdani-Hassouna…

J’avoue que nous sommes très excités à l’idée de jouer ce match de coupe que nous prenons avec le plus grand sérieux. Nous avons hâte d’en découdre face à une équipe qui a tout à gagner. C’est nous qui aurons tout à perdre en cas d’échec, ce qui serait une véritable catastrophe pour le club. Et pour se prémunir contre ce type d’accident, il faut jouer comme si nous affronterons une équipe de Ligue 1. C’est, d’ailleurs, le discours que le coach Menad nous a martelé, vu l’importance de ne pas sous-estimer notre futur adversaire.

Après une très bonne prestation face au CAB, vous êtes plus que jamais pressenti pour mener de nouveau le bal, mais cette fois-ci en coupe face à l’USC…

J’avoue que je me sens très bien. J’ai produit un bon match contre le CAB et je suis en constante progression qui vient avec la compétition et l’enchaînement des matches.

Dans le cas où le coach me fera confiance de nouveau, je saurai donner le maximum pour sortir victorieux de ce rendez-vous. Il est primordial pour nous, voire même vital de rester sur une bonne dynamique.

Vous pensez à ce match de championnat face à l’USMH ?

Pour être franc avec vous, non. Nous prenons match par match. Et celui de la coupe face à l’USC conditionnera celui du championnat. Une qualification avec la manière nous mettra dans les meilleures dispositions morales pour aborder le derby. Mais d’ici là, nous avons cette rencontre face à l’USC que nous devons absolument gagner afin de faire respecter notre rang de favori.

Ne craignez-vous pas la pression et l’ambiance bouillante qui caractérise le stade Zerdani-Hassouna ?

Je pense surtout que le public d’Oum Bouaghi, qui est un public connaisseur, viendra en force pour voir un beau match de football. Et puis, il y a nos supporters qui se déplacent à chaque fois avec nous en très grand nombre. Je sais qu’ils seront présents à nos côtés une nouvelle fois pour nous soutenir. En ce qui nous concerne, nous ferons tout pour qu’ils rentrent chez eux avec le sourire vissé aux lèvres. Entretien réalisé par

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150 millions de centimes si le MCA brandit la coupe

Les pensionnaires de Chéraga, avec le concours de Sonatrach, ont décidé de ne pas fixer de prime en cas de qualification. Par contre, les camarades de Zeddam pourront toucher chacun la bagatelle de 150 millions de centimes, s’ils brandissent le trophée tant convoité au mois de juin. Les hommes de Menad devront, donc, réaliser le même parcours qu’en 2006 ou bien en 2007, afin de rafler la mise.

Une prime de 75 millions pour une qualification en finale

Sachant qu’en atteignant la finale de la Coupe d’Algérie, le Mouloudia assurera au minimum une place qualificative à la Coupe de la CAF, la direction a décidé d’octroyer une prime de 75 millions de centimes aux joueurs, s’ils parviennent à atteindre la finale. Seulement, depuis sa création, le club n’a jamais perdu une finale de Coupe d’Algérie. De quoi nourrir de gros espoirs chez les joueurs de rafler la mise s’ils parviennent à décrocher leur billet qualificatif pour une septième finale dans l’histoire du club.

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Fodhili, Khiat El Aïd, Bousnina, Touil et Irmal ont joué dans les deux camps

Lorsqu’on évoque ces retrouvailles entre l’USC et le Mouloudia, on ne peut oublier les noms des joueurs qui ont porté les couleurs des deux clubs. Il s’agit bien évidemment de Khiat El Aïd, Bousnina, Farid Touil, Fodili et Irmal. Parmi ces joueurs, seul Fodhili a su tirer son épingle du jeu en  ayant brillé dans les deux camps, ce qui n’a pas été le cas des autres éléments qui ont eu bien des difficultés à s’imposer au Mouloudia, à l’instar de Touil et d’Irmal.

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Boussadia au sifflet, une première

Pour ce match de coupe qui tient en haleine toute la ville d’Oum El Bouaghi, la commission d’arbitrage a désigné le trio composé de Boussadia, Seghiri et Bougherara pour diriger les débats. Ce sera une première pour l’arbitre central qui aura une forte pression sur ses épaules dans un stade Zerdani-Hassouna qui sera en ébullition.