Son usage est interdit en algérie : Le bitcoin la monnaie des terroristes

Son usage est interdit en algérie : Le bitcoin la monnaie des terroristes

«L’achat, la vente, l’utilisation et la détention de la monnaie dite virtuelle est interdite», stipule la loi de finances 2018 dans son article 117.

Le paiement de la rançon qui a été criminalisé par l’ONU à l’initiative d’une résolution présentée par l’Algérie, l’argent du trafic de la drogue, de la contrebande et même le blanchissement d’argent ne sont plus désormais les seules ressources permettant le financement des réseaux terroristes. Il existe depuis 2008 une nouvelle forme qui sert d’appui boursier pour ceux-là connue sous le nom anglais de bitcoin, (pièce de monnaie). Il s’agit d’une monnaie virtuelle de type cryptographique, mais aussi un système de paiement pair-à-pair. Le bitcoin qui est considéré comme très menaçant et dangereux pour l’économie a été présenté par une personne sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, comme rapporté par Wikipédia. Cette personne a annoncé son système en 2008 et publie le code source en 2009. En 2012 d’après la Banque centrale européenne, «il s’agit du schéma de monnaie virtuelle le plus abouti et le mieux répandu, cependant c’est aussi le plus controversé».

D’ailleurs, la Banque centrale européenne considère le bitcoin comme une commodité non comme une monnaie. Une commodité comme s’en servent les réseaux terroristes à l’image de Daesh, notamment sa branche Djebhet El Nosra en Syrie et lequel a été interdit par la loi de finances 2018 qui est entrée en vigueur dans l’article 117 signée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en date du 27 décembre 2017, lors d’une réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée. La loi 117 stipule telle publiée au Journal officiel «L’achat, la vente, l’utilisation et la détention de la monnaie dite virtuelle est interdite. La monnaie virtuelle est celle utilisée par les internautes à travers le Web. Elle est caractérisée par l’absence de support physique tels que les pièces, les billets, les paiements par chèque ou carte bancaire. Toute infraction à cette disposition, est punie conformément aux lois et règlements en vigueur.»

Cette même monnaie a été interdite en Russie en 2014 déjà. Elle est considérée comme illégale sur son territoire, arguant que «la seule monnaie officielle en Russie est le rouble et qu’aucune autre monnaie ne peut légalement être utilisée dans le pays». S’agissant de la Suisse «le Conseil fédéral a considéré que le bitcoin est une monnaie virtuelle d’un usage marginal, et qu’à ce titre il est soumis en principe à la législation des monnaies régulières. Il recommande toutefois aux autorités et aux organisations de défense des consommateurs responsables d’appeler les utilisateurs de bitcoins à la prudence». Pour ce pays le principe de cette monnaie virtuelle entre dans le cadre du blanchiment d’argent, du fait qu’il n’existe pas de normes internationales réglant les monnaies virtuelles.

En février 2014, les USA, par le biais du sénateur Joe Manchin, demandent l’interdiction du bitcoin en raison de sa volatilité incontrôlée et des risques qu’il soit utilisé pour le blanchiment d’argent. Le bitcoin reste pour ainsi dire sans aucune valeur légale et sert surtout à des moyens de financement pour les réseaux terroristes.