Des chercheurs américains ont produit un mini-cerveau humain dans un laboratoire, qui serait le plus complet à ce jour, une percée qui pourrait potentiellement faire avancer la recherche sur des maladies neurologiques comme Alzheimer.
«Non seulement il ressemble à un cerveau développé, mais ses différents types de cellules expriment quasiment tous les gènes d’un cerveau réel», affirme Rene Anand, professeur de chimie biologique à l’université de l’Etat de l’Ohio qui a mené ces travaux.
Il précise que ce cerveau cultivé in vitro, de la taille d’une gomme de crayon à papier, présente une structure du cerveau d’un fœtus de cinq semaines, avec des types multiples de cellules, toutes les principales régions cérébrales et une moelle épinière. Mais il ne possède pas de système de vascularisation. Le professeur Anand et plusieurs de ses collègues ont créé une «start-up» pour commercialiser ce processus de développement de cerveaux in vitro, a indiqué, mardi dernier, un communiqué de l’université.
Ces chercheurs espèrent que leurs travaux permettront de tester plus facilement et éthiquement les effets de traitements expérimentaux sur le cerveau au moment où la recherche médicale se mobilise pour trouver des traitements à des maladies cérébrales aujourd’hui incurables.
«Le potentiel de ce modèle de cerveau est très prometteur pour la santé humaine, car il nous offre de meilleures options pour tester et développer des traitements autrement qu’avec des rongeurs», juge le professeur Anand.
Espagne : un passeur algérien caché parmi les clandestins
l La police espagnole a annoncé, hier, l’arrestation d’un des principaux responsables d’un réseau algérien de passeurs d’immigrants qui a tenté de se faire passer pour un des clandestins à bord de l’embarcation.
Il avait exigé 1 000 euros de chacun des 16 Algériens, dont six mineurs, qu’il a pris avec lui sur son bateau pour les emmener en Espagne.
Algérie : un serre-tête pour prévenir la somnolence au volant
Un projet de recherche portant sur une solution permettant de prévenir les accidents de la route, a été répertorié par l’Union internationale des télécommunications (UIT) dans la liste des 150 meilleurs projets, a indiqué, hier, Algérie Télécom. Développé par Abderrahim Bourouis, cadre d’Algérie Télécom et appelé «Smart Headband For Driver (SHFD)».
Le projet est un système d’alerte en temps réel, composé d’un serre-tête intelligent développé pour la détection de la somnolence au volant, et ce, de manière précise et sans utiliser de capteurs vidéo. Cette nouvelle technologie «est dotée d’un système qui permet au conducteur de recevoir une alarme et de réduire la vitesse du véhicule lorsqu’une baisse d’attention est détectée par le casque qui exploite uniquement les signaux EEG (électroencéphalographie) du conducteur.
La solution développée par le chercheur algérien est ainsi jugée idéale pour les conducteurs d’autobus et de camions. Abderrahim Bourouis n’en est pas à sa première innovation, puisqu’il est le créateur de plusieurs concepts, tels que son projet baptisé «Ctrlf», qui est une application mobile innovante qui utilise des techniques de traitement d’image pour convertir un modèle d’écriture braille en caractères latins. Cette solution permet aux personnes non-voyantes d’effectuer des recherches par mots-clés sur des ouvrages ou documents en braille.
USA : une mère avoue trois infanticides en un an
l Une Américaine a reconnu avoir tué ses trois fils lors de trois infanticides commis séparément en un an, disant avoir agi ainsi parce que leur père les préférait à leur soeur, a annoncé la police. Brittany Pilkington avait appelé les secours dans la nuit de mardi pour leur dire que son bébé de trois mois, Noah, ne respirait plus.
Alertée, la police a immédiatement ouvert une enquête, car il s’agissait «du troisième fait de cette nature à la même adresse et dans des circonstances semblables», ont indiqué les forces de l’ordre. Un autre de ses bébés, Niall, alors également âgé de trois mois, avait été retrouvé mort par son père, Joseph Pilkington, en juillet 2014.
Les causes de sa mort n’avaient alors pas été déterminées. Puis le 6 avril dernier, Joseph Pilkington avait de nouveau fait une découverte macabre en rentrant chez lui : le corps de son fils de quatre ans, Gavin. Brittany Pilkington a été inculpée du meurtre après avoir reconnu qu’«elle a intentionnellement tué trois de ses enfants», selon la police, qui précise que les enfants seraient morts étouffés sous une couverture.
«Elle imaginait protéger ainsi sa fille du fait qu’elle était moins aimée que les garçons par leur père», a indiqué le procureur.
La garde de Noah et de sa sœur Hailey, qui aura quatre ans d’ici la fin du mois, avait été retirée aux parents après la mort de Gavin, en avril dernier, pendant que la police enquêtait sur ses circonstances.
Mais un juge avait finalement décidé de les autoriser à rentrer chez eux plus tôt cette semaine car l’enquête n’avait pas permis de découvrir de causes suspectes à leur mort.
Espagne : elle embrasse un taureau avant sa mise à mort
l Une Espagnole a sauté, hier, dans l’arène à Malaga, au sud du pays, pour embrasser un taureau avant sa mise à mort. Virginia Ruiza, une activiste de 38 ans pour la défense des animaux, a bondi par dessus les barrières de la place de La Malagueta devant les milliers de spectateurs pour se précipiter sur l’animal qui gisait blessé au sol. Elle a ensuite été évacuée de l’arène sous les huées des «aficionados» qui agitaient leurs mouchoirs blancs en signe de protestation. Virginia Ruiza a expliqué à la chaîne de télévision espagnole Telecinco que sa première intention était de filmer la cruauté de la tauromachie, mais qu’elle n’a pu s’empêcher de rejoindre le taureau après l’avoir entendu gémir. «Je voulais lui donner de l’amour avant qu’il ne quitte ce monde», a déclaré cette militante qui pourrait être condamnée à une amende de 6 000 euros pour son geste. La corrida connaît un désintérêt croissant dans tout le pays, tout particulièrement parmi les jeunes, selon les sondages, mais compte encore de nombreux aficionados qui vénèrent les principaux toréros. La Catalogne a interdit les corridas en 2012, suivant l’exemple des Iles Canaries qui avaient déjà banni la tauromachie en 1991.
Turquie : mourir en martyr, le souhait d’un ministre
l «Si Dieu le veut, je souhaite mourir en martyr». Les propos du ministre turc de l’Energie, tenus hier, alors que le pays vit depuis près d’un mois des affrontements quotidiens entre les rebelles kurdes et l’armée, ont été largement repris sur les réseaux sociaux. Taner Yildiz a lancé devant un parterre de journalistes : «Si Dieu le veut, je souhaite mourir en martyr pour ma religion, la nation et le pays». Interrogé avec insistance sur ses propos qui ont surpris l’auditoire, le ministre, connu pour être un fervent croyant musulman, a expliqué qu’il s’agissait là d’un souhait qu’il fallait comprendre uniquement sur le plan philosophique. «Taner Yildiz rentre chez lui escorté par 750 gardes du corps et après il espère devenir un martyr», a ironisé un internaute sur Twitter. «Qu’est-ce qui t’arrête ?», a twitté un journaliste de télévision, se disant lassé «par ces mensonges». Les propos sur l’honneur que peut procurer la mort en martyr sont devenus un leitmotiv depuis plusieurs semaines en Turquie. En déplacement dans le nord du pays ce week-end, le président Recep Tayyip Erdogan avait lancé en marge des funérailles d’un soldat : «Quel bonheur pour sa famille, quel bonheur pour ses proches», de savoir que le jeune homme est mort en «martyr». Quant au Premier ministre Ahmet Davutoglu, il avait prévenu ses compatriotes en juillet dernier qu’ils devaient être prêts à «sacrifier leurs fils» dans le cadre de l’offensive militaire.
Guinée équatoriale : dans le noir depuis deux semaines et pour longtemps
l Les 800 000 habitants de Bata, la capitale économique de la Guinée équatoriale, vivent depuis deux semaines dans le noir en raison d’un sévère manque d’alimentation électrique dû à la sécheresse et à l’augmentation de la demande, selon ses habitants et les autorités. Bata, située sur le continent, est alimentée en électricité par le barrage hydroélectrique de Djibloho construit par les Chinois, d’une capacité théorique de 120 MW, et situé sur le fleuve Wolé dont le débit d’eau a considérablement baissé. «C’est la désolation et nous sommes désemparés. Nos produits alimentaires dans les congélateurs ont pourri, ce qui occasionne des doubles dépenses pour s’alimenter», témoigne l’un de ses habitants. «Nous avons eu une situation spéciale cette année, il y a trop de sécheresse. Bata s’est beaucoup agrandie ces derniers temps, la demande en électricité a augmenté: nous avions une demande régulière de 34 MW, mais maintenant, nous sommes passés à 60 MW», un seuil actuellement impossible à satisfaire, a expliqué, hier, le ministre des Mines, de l’Industrie et de l’Energie. Le président Teodoro Obiang Nguema a appelé la population de Bata à la «patience», précisant que la Société nationale d’électricité Segesa alimente avant tout les lieux «stratégiques» comme les hôpitaux et les camps militaires. Pour le commun des habitants, l’alimentation en électricité pourrait reprendre dans «un ou deux mois».