Le couloir de la mort américain regorge de ressortissants étrangers qui n’ont pas été informés à temps de leurs droits, au risque d’être exécutés en violation du droit international, comme ce pourrait être le cas d’un Mexicain, mercredi au Texas. Sur les 143 hommes de 37 nationalités étrangères actuellement détenus dans le couloir de la mort américain, seuls six ont été à ce jour informés de leurs droits consulaires.
Parmi eux, une majorité de ressortissants d’Amérique centrale et huit Européens, dont un Allemand, un Espagnol et un Français, selon le dernier rapport du Centre d’information sur la peine capitale (DPIC). «Dans la plupart des cas, de fortes preuves attestent qu’une assistance consulaire rapide aurait pu faire la différence entre la vie et la mort», souligne Mark Warren, chercheur canadien de Human Rights Research qui a conduit cette étude. «N’oubliez pas qu’aux Etats-Unis, la peine capitale n’est jamais obligatoire», dit-il à l’AFP, «les jurés ont toujours l’option de condamner une personne à une moindre peine». L’exécution d’Edgar Tamayo Arias, un ressortissant mexicain de 46 ans, est programmée pour mercredi prochain à 18H00 (23H00 GMT) à Huntsville, Texas (sud).