A une semaine des élections, les deux candidats sont contraints de mettre leur campagne entre parenthèses pour être à l’écoute des préoccupations immédiates de leurs compatriotes.
Causant des pertes humaines, l’ouragan est également à l’origine de dégâts matériels dont le coût pourrait atteindre jusqu’à 20 milliards de dollars.
A une semaine du scrutin présidentiel du 6 novembre, le président américain a mis officiellement sa campagne entre parenthèses pour se concentrer sur les opérations de secours dans des lieux dévastés. Il se rend ce mercredi dans le New Jersey, l’Etat où Sandy a touché terre lundi soir et l’un des plus violemment touchés par le cyclone. Mitt Romney participe de son côté à des réunions électorales en Floride après avoir collecté hier des vivres lors d’un meeting dans l’Ohio. Des millions d’Américains ont passé la nuit d’hier dans le noir et les pieds dans l’eau. Après avoir provoqué 67 morts dans les Caraïbes, Sandy en a fait au moins 42 autres aux Etats-Unis, dont 18 à New York, et un au Canada, pour l’essentiel dus à des chutes d’arbres. Plus de huit millions de foyers et d’entreprises étaient privés d’électricité dans le nord-est du pays, hier, et ces coupures pourraient durer plusieurs jours, selon les autorités. Le réseau téléphonique américain a lui aussi subi des perturbations. Le passage de Sandy, qui a rencontré sur son parcours un front froid venant du nord, a également entraîné d’impressionnantes chutes de neige dans une vaste zone recouvrant notamment la Virginie Occidentale, la Virginie, la Pennsylvanie, le Maryland, le Tennessee et l’Ohio.