A. Mallem
A la fin de la rencontre que son équipe avait livrée vendredi au stade Benabdelmalek de Constantine contre le MOC et qu’elle a perdue difficilement sur le score de 1 à 0, l’entraîneur des « Canaris » de Tébessa, Boufenara Abdelhakim, a pointé du doigt l’arbitrage qui, selon lui, a officié d’une façon pas tout à fait impartiale, en freinant les actions de son équipe par les nombreux coups de sifflet de façon inconsidérée. « Pour le penalty accordé au MOC, il est le seul à l’avoir vu, et je dirais que ce referee a cassé le rythme de jeu de mon équipe en l’empêchant de se diriger vers les bois adverses », nous a-t-il confié. Et d’ajouter en disant que, à chaque fois que ses joueurs tentaient de se porter vers l’avant, surtout en seconde mi-temps, ils furent stoppés par le sifflet de l’arbitre. « Cela ne nous a pas facilité la tâche », a-t-il précisé. Boufenara dira qu’il est tout de même satisfait du rendement de son équipe pendant la seconde période de jeu car, a-t-il estimé, « elle avait tout fait et il ne lui a manqué que la concrétisation.
Mais il faut l’avouer aussi qu’elle a été contrée par une bonne équipe du MOC qui a livré une bonne prestation. Pour ma part, je suis confiant et j’ai confiance en cette équipe ». Et d’expliquer aussi que la formation de l’UST cette saison est composée d’un amalgame de jeunes inexpérimentés et de joueurs chevronnés. « L’UST a été complètement remaniée et manque encore de cohésion. Cela demande beaucoup de travail sur le plan organisationnel et du jeu collectif », a-t-il souligné, en indiquant que ses joueurs payent cash le retard de la préparation et n’avaient dans les jambes que 25 jours de travail avant de se lancer dans ce championnat. A la fin, l’entraîneur a promis que son groupe va progresser au fil des matchs, à commencer par le prochain qui se disputera à domicile contre le CA Batna.
