Chergui Abdelghani
Lanterne rouge du Groupe ouest de la DNA, avec un retard de sept points sur l’avant-dernier, à une journée seulement de la clôture de la phase aller, l’US Remchi vit une situation très critique sur le plan financier. Cette crise a atteint désormais le point de non-retour puisque la plupart des joueurs, pour ne pas dire tous, sont en grève et réclament leurs dûs que la direction ne peut satisfaire en raison de l’absence du nerf de la guerre. Ce club, qui a enfanté beaucoup de grands joueurs, se voit donc plongé dans une crise sans précédent. Les appels auprès des pouvoirs publics pour une intervention, avant qu’il ne soit trop tard, sont restés sans suite, alors que le club coule et se dirige droit vers le purgatoire.
Le club remchaoui, qui affrontera aujourd’hui le Mouloudia d’El-Eulma au stade du 18-Février de Remchi pour le compte des 1/32èmes de finale de la Coupe d’Algérie, entamera cette confrontation probablement avec une équipe composée essentiellement de joueurs issus de la catégorie des U-19 et ce, afin d’éviter les conséquences du forfait. Selon les dirigeants actuels, cette crise est appelée à perdurer. C’est désolant pour ce club lequel, depuis son accession en Division nationale amateur, nous a habitués à jouer les premiers rôles. Le président Louassini Houari, qui lutte contre vents et marées pour la survie de ce club, devra encore effectuer d’autres tentatives pour dénouer un tant soit peu cette crise aiguë que vit le club, auprès des pouvoirs publics, ceci pour que l’USR retrouve sa stabilité, d’une part, et d’autre part, tenter par tous les moyens de rattraper le retard en championnat. Mais force est de constater que rien n’est acquis.
Aucune lueur d’espoir n’apparaissant à l’horizon, tant que l’APC, principal bailleur de fonds du club, ne s’est pas encore prononcée, continuant à faire la sourde oreille malgré les problèmes que vit l’USR et qui ne sont un secret pour personne.