Après avoir parlé des chercheurs et professeurs d’université dans un précédent dossier, nous voilà face à un problème plus épineux encore, et qui cible les étudiants. Plus épineux, parce qu’il est à la source de l’état d’inanité totale de l’étudiant, qui deviendra un professeur ou un chercheur quelques petites années plus tard. C’est dans les universités que l’esprit scientifique se développe dès le début du cursus de l’étudiant, or, à bien considérer les choses, ce n’est pas le rôle de laboratoires de recherche que les universités jouent, mais une sorte de « crèche » pour adultes, un « jardin de détente et des loisirs» qui refuse de dire son nom.
Les jeunes garçons et filles sont tout juste heureux, après l’obtention du bac, de quitter le foyer familial, de se retrouver entre nouveaux universitaires, de papoter, de lier connaissance, de repousser plus loin les limites de la frustration et des interdits sociaux. Les filles pourront porter des jeans moulants et des tenues d’apparats, tandis que les garçons achèteront les premières cigarettes qu’ils afficheront devant les étudiantes comme autant de gages de virilité et de maturité.
Si au plan du développement de la personnalité, cette émancipation est porteuse de bienfaits psychologiques indéniables, au plan purement intellectuel, c’est un mauvais pli qui est déjà pris, et dont les séquelles comportementales irréversibles déteindront sur leur facultés mentales, cognitives et de recherches pour l’avenir. Désormais, il s’agit d’un étudiant insipide, sans génie, sans curiosité scientifique et sans avenir intellectuel. Ce sera juste un licencié de plus, un nouveau détenteur de master, mais dont l’esprit scientifique n’est pas plus affirmé que celui d’un nouvel étudiant à sa première année universitaire. Alors qu’aux Etats Unis, en France, en Grande-Bretagne ou en Allemagne, abstraction faite des disparités d’existence, un étudiant développe dès sa première année à l’université un esprit critique et scientifique qui fait de lui un futur chercheur, un découvreur en herbe, un inventeur en devenir…
La logique du nombre des universités algériennes : qualité contre quantité

En Algérie, les gouvernements successifs se prévalent du nombre des universités construites, du nombre croissant des étudiants, de la gratuité des études, des bourses octroyées aux démunis, et même aux moins démunis. Il est certain que le nombre des nouveaux inscrits chaque année est un bon indicateur de progrès en matière d’éducation et d’enseignement supérieur, mais cela est loin de constituer, au plan purement intellectuel, moral et scientifique, un bon indicateur, les connaissances n’étant jamais soumises au nombre. Souvent, c’est le contraire qui est plus juste et plus déterminant.
L’enseignement supérieur en Algérie a connu, cinquante ans après l’Indépendance, une progression remarquable illustrée notamment par le nombre de diplômés universitaires : 1 930 000, enregistrés en 2012, contre 63 uniquement en 1964. Le secteur de l’enseignement supérieur s’est sensiblement développé en matière d’encadrement et de moyens matériels ces dernières années.
Le sous-directeur du développement et de la prospective au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdehakim Djebrani, précise que 77% des étudiants ont achevé leur cursus universitaire à la fin des années 1990 tandis que le nombre d’étudiants inscrits en graduation à la fin des années 1990 a triplé (1.090.000 étudiants) et que celui des étudiants inscrits en post-graduation s’élève à plus de 64.000. Le nombre global des enseignants se situe actuellement à plus de 44.400 tous grades confondus dont 15% de haut rang.
En l’espace de 50 ans, l’Algérie a réussi à dépasser toutes les prévisions en matière de réalisation des structures pédagogiques. Après les nombreuses difficultés et le manque de moyens, les places pédagogiques ont atteint aujourd’hui près de 1.100.000 pouvant accueillir plus de 1.320.000 étudiants, 70% de ces capacités d’accueil ayant été réalisées depuis la fin des années 1990. L’université algérienne qui ne comptait qu’un seul établissement universitaire en 1962, a totalisé à la fin des années 1990 plus de 50 universités implantées dans 30 wilayas avec une capacité d’accueil globale de 356.000 places pédagogiques.
Le secteur dispose aujourd’hui de 90 établissements universitaires qui couvrent 47 wilayas dans l’attente de la réception du centre universitaire d’Illizi, la veille de la prochaine rentrée universitaire, selon la même source. Le domaine des œuvres universitaires a connu le même développement.
Le nombre des résidences universitaires est passé de 11 en 1971 à 103 dans les années 1990 avec une capacité d’accueil de quelque 163.000 lits. Ce nombre s’élève aujourd’hui à 388 résidences en mesure d’offrir une capacité d’accueil totale de plus de 562.000 lits. Le nombre d’étudiants boursiers a par ailleurs évolué de 13.346 durant l’année 1971-1972 à 335.772 en 1998-1999 pour atteindre plus de 804.000 durant l’année universitaire 2011-2012.
Toutes ces données découlent des programmes d’investissement consacrés par l’Etat à l’enseignement supérieur. C’est la logique optimiste du nombre, mais comme nous allons le faire observer, ce n’est pas là un gage de qualité, le niveau des étudiants étant toujours situé bien en deçà des normes internationales requises.
La qualité des étudiants s’exporte outre-Méditerranée : 66 000 étudiants en France
Des données puisées chez le Conseil national des enseignants universitaires montrent que la saignée en la matière pour les entreprises algériennes est énorme. Tous ces surdiplômés manqueront inévitablement à l’économie nationale. La France accueille chaque année des dizaines de diplômés algériens à la recherche de post-graduations, mais pas seulement puisque l’écrasante majorité d’entre eux quittent le pays pour ne plus revenir. L’attrait d’un cadre de vie meilleur est plus fort que tout. Le manque à gagner est énorme, inestimable pour notre pays. La fuite des diplômés est en fait le fruit amer de la démission des autorités nationales, de l’incompétence et de l’improvisation manifeste des responsables.
L’absence de cadre de travail sérieux, de perspectives professionnelles et de postes rémunérateurs, valorisants, font que les jeunes diplômés prennent leur billet et leur diplôme à la première occasion pour traverser la Méditerranée. Selon certaines sources, le manque de diplômés dans certains secteurs d’activité a commencé déjà à se faire sérieusement sentir.
Ainsi, à elle seule, la France compte 6,24 millions de « très diplômés » (masters, grandes écoles et doctorat), dont 710 000 « émigrés », selon une étude du Secrétariat général de l’immigration de France. Au total, ce sont 780 000 « très diplômés » qui ne sont pas nés français, la différence avec les 710 000 personnes citées dans l’étude représentant ceux qui ont acquis la nationalité française.
Les ressortissants des pays de l’Union européenne, des Etats-Unis, du Canada, du Japon mais aussi de Chine «restent plus souvent étrangers» quand ceux du Vietnam, du Cambodge, du Laos et du Liban acquièrent la nationalité française, remarque l’enquête.
Les pays d’origine les plus représentés sont l’Algérie et le Maroc (66 000 chacun) et la Tunisie (26 000). Entre ces trois pays du Maghreb, s’intercalent le Royaume-Uni (40 000) et l’Allemagne (30 000).
Certains pays bien représentés dans la population immigrée le sont moins parmi les très diplômés: c’est le cas de l’Italie, l’Espagne, le Portugal ou encore la Pologne (78 000 pour les 4 pays).
Il y a de la logique dans ces chiffres qui montrent l’influence de la langue natale, du passé colonial «commun», quand ce n’est pas la proximité (Royaume-Uni ou Allemagne).
En France, 41,3% des doctorants sont étrangers, une « proportion très élevée, caractéristique des pays très attractifs qui offrent un système d’enseignement supérieur de qualité et ont tissé un réseau grâce aux liens historiques et linguistiques », note l’étude. Sur l’ensemble des étudiants entrés en France en 2002, un tiers y est toujours présent. L’étude ne prend pas en compte les personnes nées françaises mais de parents étrangers en raison de l’interdiction des statistiques ethniques.
Les étudiants manifestent contre la dévalorisation des diplômes
En 2011 et 2012, on s’en souvient, les étudiants algériens sont descendus dans la rue pour protester contre la «dévalorisation» des diplômes de l’enseignement supérieur et le «malaise l’université» où les grèves se sont multipliées depuis le mois de février.
Les rares sociétés étrangères installées en Algérie se plaignent souvent du manque de qualification des diplômés du pays qui compte 1,2 million d’inscrits à l’université. A la fin de leur cursus, des jeunes Algériens tentent leur chance ailleurs, notamment en France où ils forment l’une des principales communautés d’étudiants étrangers en France avec les Marocains et les Chinois.
Pour arrimer l’université algérienne à l’Europe, les autorités ont mis en place depuis cinq ans le LMD (licence-master-doctorat), le processus européen de Bologne décidé en 1999 pour harmoniser les cursus entre les pays membres de l’Union européenne.
Mais l’Algérie n’a pas adapté ses programmes à ceux de l’Europe pour que ses diplômes puissent être reconnus et n’a pas mis en place les passerelles avec le système classique. La création de grandes écoles calquées sur le système français pour former l’élite du pays n’a pas eu plus de succès. Les étudiants veulent des diplômes mieux valorisés que Bac + 5.
Les étudiants des grandes écoles, des écoles d’ingénieurs et des universités algériennes se sont mobilisés contre un décret présidentiel qui dévalue leurs diplômes. Malgré des tentatives d’apaisement et de négociations, le ministère de l’Enseignement supérieur n’a pas réussi à éviter la montée en pression du mouvement. Le front commun qui s’est décidé entre les étudiants des grandes écoles et des universités visait alors le décret présidentiel n°10-315 et demande purement et simplement son annulation. La mobilisation sans précédent débutée dans certaines grandes écoles début février s’est étendue au niveau des 8 grandes écoles et de certaines universités (Boumerdès, Tizi Ouzou, Béjaïa, Souk Ahras et Bordj Bou Arréridj). Bien que les revendications restent plus ou moins différentes entre les écoles du supérieur et les universités, la revendication commune est l’annulation du décret.
Le Dr Khebri démontre la médiocrité de l’enseignement et du déclin du niveau des diplômés : «Pas une seule université n’a réussi à s’inscrire dans les 500 premières universités du monde ! »
Ce cadre supérieur bardé de diplômes, qui a assumé une multitude de responsabilités tant dans le secteur des hydrocarbures que dans l’enseignement supérieur, a levé le voile sur les faiblesses qui caractérisent les universités algériennes. Il l’a fait avec l’intention de mieux cerner la problématique de «La relation université-entreprise, l’indispensable complémentarité», thème de la communication qu’il a développé à Annaba. La manifestation entrait dans le cadre du cycle de conférences organisées chaque samedi par l’Ecole préparatoire aux sciences économiques, commerciales et de gestion de Annaba.
Présidée par le Pr Mahfoud Benosmane, cette institution montre, par cette démarche, sa volonté de hisser le niveau pédagogique de son enseignement à destination des étudiants. En affirmant dans son introduction de la communication que l’industrie pétrolière et gazière est confrontée à de nombreux défis dans ses efforts de développement des technologies et de recrutement de nouvelles compétences, le Dr Khebri a enclenché immédiatement une chaîne de réactions. Elles émanent toutes d’enseignants universitaires au long cours qui ont unanimement reconnu la médiocrité généralisée de l’enseignement et du déclin du niveau des diplômés algériens.
C’est du reste ce qu’avait souligné le conseiller du PDG de Sonatrach lorsqu’il a affirmé au titre de préambule : «Pas une seule université sur les 90 implantées à travers le territoire national n’a réussi à s’inscrire dans les 500 premières universités du monde. Ce qui implique qu’à ce niveau, nous avons régressé avec pour conséquence le déclin de nos diplômés.» Il est allé plus loin en abordant la problématique, sujet de sa communication, qui est la relation université-entreprise pour une indispensable complémentarité. «… Il se trouve que les universitaires et les industriels vivent dans des mondes différents avec des objectifs éloignés. Alors que les premiers privilégient la recherche et le long terme, les seconds préfèrent des solutions éprouvées, un faible risque, de moindres coûts et le court terme. De ce fait, le fossé entre ces deux mondes ne fait que s’accentuer.»
Le Dr Khebri a répertorié succinctement les erreurs qui seraient à l’origine de l’absence de toute complémentarité entre l’université et l’entreprise. Et c’est certainement parce qu’il n’a pas esquissé une quelconque solution que le conférencier s’est attiré une réaction en chaîne des enseignants sur la qualité de l’enseignement. «Le pire vécu depuis l’avènement de l’Indépendance», «jamais l’université n’a atteint un tel degré de délabrement», «la médiocrité de l’enseignement supérieur est une réalité que l’on ne peut pas cacher», «la faiblesse du niveau dans le palier du secondaire est à l’origine du déclin», «arrêtons les notes gonflées des résultats du bac», « les bacheliers arrivent avec un très bas niveau», ont été entre autres les expressions enregistrées lors des débats où, en modérateur, le Pr Mahfoud Benosmane a eu fort à faire pour ramener les débats sur le thème de la conférence. Et lorsqu’un homme de loi et un opérateur économique, ce dernier anciennement enseignant universitaire, affirment qu’il est grand temps que les plus hautes autorités lancent une réflexion sur le niveau de l’enseignement supérieur dans notre pays, c’est que le mal est profond. Celui-ci serait pour beaucoup dans la problématique absence de complémentarité université-entreprise.
La falsification de diplômes explique le niveau faible des responsables : 60 étudiants sous contrôle judiciaire pour falsification de diplômes
Plus de 60 étudiants mis sous contrôle judiciaire et 3 fonctionnaires sous mandat de dépôt, dont la fille du tristement célèbre Zandjabil. Ils falsifiaient les documents pour l’accès aux facultés de médecine et de droit de l’université.
Le juge d’instruction de la 5e Chambre du tribunal d’Oran a entamé lundi les auditions des étudiants et enseignants dans le scandale de la falsification des diplômes pour l’accès aux facultés de médecine et de droit de l’université d’Oran. Le hall du tribunal d’Oran ne pouvait pas contenir les fonctionnaires, enseignants et étudiants qui devaient être entendus par le magistrat instructeur chargé de cette affaire, qui a défrayé la chronique universitaire à Oran il y a quelques semaines.
L’enquête diligentée par les services de sécurité a mis à nu l’existence de 300 diplômes falsifiés. Il est à rappeler que la Gendarmerie avait entamé l’enquête préliminaire il y a plusieurs mois, avant de permettre au parquet de prendre le relais et d’ouvrir une information judiciaire. Le très épais dossier de ce scandale devra livrer tous ses secrets, après plusieurs mois d’interrogatoires, de mises en confrontation et d’expertises techniques. Sur ce plan, les mis en cause ont été répartis sur trois principales catégories, les indus diplômés (les mis en cause qui se sont procurés un faux diplôme de Bac pour s’inscrire dans une spécialité universitaire dont l’accès est conditionné par des critères bien détermines), les enseignants complices et les fonctionnaires de l’administration universitaire de différents paliers de responsabilités, ainsi que les intermédiaires.
Une dizaine d’étudiants de la faculté de médecine ont réussi à accéder à cette formation, grâce à un Bac falsifié. Au moins deux d’entre eux ont achevé leur cursus et ont intégré le secteur de la profession sanitaire. Sur ce registre, on signale que ces étudiants sont issus de familles nanties. Pour rappel, une commission d’enquête avait été dépêchée du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour mettre toute la lumière sur cette affaire, dont certains croyaient qu’elle allait être étouffée ou mise aux oubliettes, du fait que 60 étudiants ont été mis sous contrôle judiciaire et 3 fonctionnaires placés sous mandat de dépôt dont la fille de Zendjabil. Il faut aussi préciser que l’enquête suit son cours au niveau de la faculté de médecine et de droit de l’Université d’Oran.
Le diplôme universitaire n’assure plus un poste de travail
« Le diplôme ne signifie pas un métier. La formation seule ne suffit pas aux étudiants pour accéder à des postes-clés dans une entreprise », a reconnu récemment Djoudi Merabet, recteur de l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa, lors d’une rencontre sur « la formation supérieure, architecture des enseignements et dynamique d’insertion ». Même si, admet-il, l’insertion professionnelle fait partie des prérogatives de l’université.
« La formation et la connaissance ont pour but la reconnaissance et non l’accès à un poste de travail. La formation suivie par les diplômés ressemble à une formation mille-feuilles”, a déclaré Merabet. Selon le conférencier, pour qu’un jeune puisse percer dans le marché du travail, il faut qu’il ait trois capacités : la première consiste en la persévérance, la seconde en l’entretien des relations collectives et la dernière se résume en la capacité de s’adapter et d’agir dans une économie globale. Il admet que l’insertion professionnelle est la première préoccupation des étudiants et leur principale revendication. Pour lui, le système LMD est venu justement pour répondre à cette préoccupation en donnant à l’étudiant des performances et des capacités reconnues qui lui permettent de s’adapter aux demandes du marché du travail. Merabet a souligné qu’“avec le LMD, nous avons opté pour une formation sur le terrain, car le système est une source de gisement dans plusieurs domaines d’évaluation et de réussite. De plus, le temps que passent les étudiants à l’université est moins important que pour le système classique”.
Le recteur, qui n’a pas manqué de souligner les aspects positifs du système LMD, fait remarquer que l’architecture de l’enseignement ne s’est pas faite de manière fortuite, mais procède d’une approche basée sur la démocratisation de l’université. “Nous ne pouvons pas dire qu’il y a échec, c’est juste qu’il y a une explosion des TIC. Nous ne formons plus les étudiants comme avant, car il s’agit de répondre aux nouvelles exigences du marché”, explique le recteur. Merabet a précisé que pour que le système marche, il faut l’urbanisation de l’environnement.
« Le problème, ce n’est pas le système. En Algérie, l’environnement n’est pas urbanisé”, note-t-il. “Chez nous, il y a plusieurs contraintes entre la réalité de l’insertion et la dynamique de l’environnement. Certaines entreprises viennent pour recruter nos diplômés mais elles se heurtent au problème de la carte bleue et sur l’obligation de passer par l’Anem”, soulève-t-il. Il a, aussi, pointé du doigt la politique de certaines entreprises qui fait de l’expérience un critère important pour le recrutement. “Des études ont démontré que les entreprises qui réussissent sont celles dont le personnel a une moyenne d’âge ne dépassant pas les 30 ou 35 ans”, fait-il observer. Le premier responsable de l’université de Béjaïa estime que la grève observée pendant des mois par les étudiants n’est pas due au système LMD.
« Le problème que nous avons vécu depuis quelque temps (la grève des étudiants, ndlr) est un problème national. Il faut savoir qu’il y a un réel problème de communication et d’encadrement. De plus, qui a dit que le LMD fait jaser les étudiants ? Ce sont ceux de l’ancien système qui ont un problème d’équivalence”, tonne-t-il. Par ailleurs, le recteur a démenti l’information selon laquelle il y aurait grève au sein de son université. Il a, également, répondu à ceux qui demandent son départ en disant : “On me rendra service en m’autorisant à partir. De plus, seule la personne qui m’a nommé a le droit de me démettre.”
Amel Adjou