Université Mohamed Boudiaf USTO, rien n’a changé depuis le 16 février passé,Deux sanitaires pour des milliers d’étudiants

Université Mohamed Boudiaf USTO, rien n’a changé depuis le 16 février passé,Deux sanitaires pour des milliers d’étudiants

Dans un précédent article publié dans notre édition n° 3541 du 16 février passé, nous avions évoqué le problème des sanitaires à l’Université des Sciences et de la Technologie Mohamed Boudiaf (USTO) auquel des milliers d’étudiants restent toujours confrontés.

En effet, ces derniers sont privés de toilettes, une véritable déchéance et souffrance que ces étudiants sont en train de vivre, situation que nous avons déplorée à maintes reprises.

Désirant voir si la situation s’est améliorée, suite à l’article « Non Comment » qui avait choqué toute la ville et la communauté estudiantine, en particulier, nous avons entrepris, hier, une visite sur les lieux qui nous a permis de constater que rien ne semble avoir été fait pour améliorer la situation, puisque les sanitaires demeurent toujours fermés.

Des étudiants rencontrés sur les lieux nous ont déclaré : «Au lieu de rénover le réseau d’assainissement qui se trouve apparemment dans un état vieillissant, et de réhabiliter les toilettes pendant les dernières vacances, deux sanitaires seulement ont été retouchés c’est un véritable mépris».

Une étudiante ajoutera : «Nous nous sommes plaints à plusieurs reprises de cette situation dégradante et de mépris, mais rien ne semble inquiéter les responsables concernés. Pourquoi un tel délaissement ?».

Guidés par ces derniers, nous avons fait le tour de certaines toilettes, le constat est effarant. Tous les sanitaires sont fermés par des cadenas, même certaines serrures sont totalement soudées.

Nos interlocuteurs ajoutent: «Ces toilettes sont fermées depuis plus d’une année, si les responsables utilisaient les mêmes sanitaires que nous, ils les auraient sûrement réparés et réhabilités le jour même où elles sont cassées et quand des toilettes sont bouchées, elles sont réparées, séance tenante, mais comme ces responsables ont des privilèges et ont des lieux privés, nous pouvons nous cogner la tête contre les murs, ça leur est légal. Pourquoi un tel laxisme alors que l’Etat dépense des milliards pour l’enseignement supérieur ?».

D’autres étudiants ont précisé que le Rectorat est appelé à remédier cette situation. «Nous n’avons pas à être collectivement punis! Pour quelles raisons devons-nous payer le prix ? Les mauvaises odeurs continuent de polluer l’environnement et les eaux s’accumulent dans ces lieux.

Rappelons que des conférences se tiennent souvent dans cette université, et c’est vraiment honteux que des conférenciers venus d’autres régions ou d’Europe constatent cet état de fait » précisera notre interlocuteur.

De notre coté, nous nous sommes limités au constat de cette situation, car nous avons eu honte de demander à être reçus par Mme la Rectrice pour déplorer ce problème. Il serait souhaitable que les responsables concernés prennent en charge rapidement ce problème, chose qui fera le plus grand bien aux étudiants.

N.I. Salim