Un sujet d’examen proposé au sein de la faculté des langues étrangères de l’université d’Oran 2 Mohamed Benahmed a provoqué une onde de choc sur les réseaux sociaux et dans l’opinion publique.
L’épreuve, qui comportait une question centrée sur les droits de la « communauté LGBTQ » en Algérie, a suscité une vive polémique, alimentée par des réactions en chaîne d’étudiants et d’internautes dénonçant le choix du thème.
🟢À LIRE AUSSI : Il aurait abusé d’une quarantaine d’enfants : un prédateur arrêté grâce à une vidéo à Oran
Le contenu de la question, jugé sensible par une partie des étudiants, a rapidement été relayé en ligne, déclenchant une avalanche de commentaires.
Un examen annulé après une question jugée sensible sur les droits LGBTQ
Pour beaucoup, il s’agissait d’un sujet inapproprié dans le contexte académique algérien, voire d’une provocation contraire aux valeurs culturelles et sociales du pays.
D’autres, bien que minoritaires, ont défendu l’initiative, estimant qu’il est légitime d’aborder des thématiques contemporaines, y compris les questions de genre et de droits humains, dans un cadre universitaire.
🟢À LIRE AUSSI : Saisie inédite au port d’Oran : 20 conteneurs de produits interdits à caractère immoral

Le sujet d’examen source de la polémique
Cette affaire relance le débat autour des limites de la liberté pédagogique. Ainsi, même si l’université est censée être un lieu d’ouverture et de réflexion critique, certains estiment tout de même que le choix des thématiques abordées doit être fait avec discernement, en tenant compte du contexte socioculturel du pays.
L’administration réagit
Face à l’ampleur de la polémique et à l’indignation exprimée sur plusieurs plateformes, la faculté des langues étrangères a réagi rapidement.
Dans un communiqué officiel publié ce mardi, l’administration a présenté ses excuses publiques aux étudiants, à leurs familles et à l’ensemble de la communauté universitaire. Le communiqué précise que l’examen concerné est annulé et qu’il sera reprogrammé à une date ultérieure.
🟢À LIRE AUSSI : Saisie inédite au port d’Oran : 20 conteneurs de produits interdits à caractère immoral
Plus encore, l’université a annoncé que des mesures administratives et disciplinaires seront prises à l’encontre des responsables de cette initiative. « Des enquêtes internes ont été engagées afin de déterminer les responsabilités. L’administration de la faculté désapprouve fermement ce comportement », précise le document.
Pour l’heure, l’administration universitaire tente d’éteindre la polémique en assurant qu’un encadrement plus strict sera désormais appliqué pour la validation des sujets d’examen. Une cellule de suivi a également été annoncée pour prévenir de futurs dérapages.