C’est une salle archicomble qui a accueilli, hier matin, l’ouverture des travaux de la treizième édition de l’université d’été du Mouvement de la société pour la paix, à Bordj El-Kiffan, qui se tiendra trois jours durant.
C’est une salle archicomble qui a accueilli, hier matin, l’ouverture des travaux de la treizième édition de l’université d’été du Mouvement de la société pour la paix, à Bordj El-Kiffan, qui se tiendra trois jours durant. Parmi les invités, l’on pouvait, notamment, reconnaître des représentants d’ambassades accréditées à Alger, notamment de l’État de Palestine, l’ancien chef de gouvernement tunisien, M. Hamadi Jebali, ainsi que des présidents de partis politiques algériens, marocains, égyptiens, jordaniens, malaisiens…
Dans son allocution d’ouverture, le président du MSP, M. Abderrezzak Mokri, a de prime abord tenu à souligner l’objectif assigné à cette manifestation. Il s’agit, en l’occurrence, de «l’échange des expériences et des idées au service de la nation et de l’humanité». La rencontre a été également mise à profit pour «réitérer notre soutien indéfectible à la cause palestinienne».
Évoquant, ensuite, la thématique choisie pour cette 13è édition, à savoir «Le renouveau dans la pensée politique», Mokri a relevé que celle-ci s’inscrit en droite ligne avec le slogan du 5e congrès, «Un mouvement qui se renouvelle et une nation qui s’éveille», mais également avec «les exigences de la phase actuelle».
Le président du MSP qui a présenté une rétrospective sur le parcours militant du mouvement islamique, lequel mouvement date, précise-t-il, des années 1920, considère que ce dernier a réalisé la «quasi totalité des objectifs fixés». L’orateur insiste cependant sur «la nécessité du changement».
Par ailleurs, et s’exprimant sur le programme de cette université d’été, Mokri en a cerné les contours principaux où figurent, notamment, la définition du renouveau, en se référant aux penseurs anciens et contemporains, les instruments du renouveau et ses fondements…
Au chapitre économique, Mokri évoque non seulement la chute des prix du pétrole, mais également «le recul des réserves souterraines et le recul de la productivité et des exportations», appelant à «un consensus véritable entre toutes les forces vives du pays afin de relever les défis auxquels le pays est appelé à faire face», dit-il, mais également «en garantissant la justice et les libertés et en respectant les constantes nationales et les valeurs de la société».
Le premier responsable du MSP souligne, enfin, que la ressource humaine compétente demeure la véritable richesse et que le travail est le moteur producteur de richesses.
Soraya Guemmouri
