Université d’été du FLN : La décentralisation à l’heure des réformes politiques au menu

Université d’été du FLN : La décentralisation à l’heure des réformes politiques au menu

Initialement prévue du 7 au 9 septembre à Annaba, l’université d’été du Front de libération nationale se tiendra, finalement, les 29 et 30 du même mois à la Mutuelle des matériaux de construction de Zéralda.

Selon Kassa Aïssi, secrétaire national à l’information du parti, 500 à 600 participants seront conviés à ce rendez-vous qui aura pour thème central «La décentralisation à l’horizon des réformes politiques prévues».

Des responsables locaux du parti, notamment des présidents d’APC et d’APW y prendront part, ajoutera notre interlocuteur. Sur le site Internet du parti, Abderrahmane Belayat, président de la commission de préparation de ce rendez-vous, assure, que tout est fin prêt pour couronner de succès cet événement tant attendu. Il a fait savoir que 15 communications intéressantes de haut niveau portant sur le thème de la rencontre sont programmées.

Il faut dire que la rencontre cette année se déroulera dans un contexte particulier. Explication : le FLN vit depuis quelques mois un mouvement de dissidence. Les «redresseurs», menés par l’ancien ministre des Transports sous Chadli, Salah Goudjil, demandent la réorganisation du parti et la réintégration des militants «exclus», selon eux, par l’équipe de Belkhadem, secrétaire général depuis 2005. Ils reprochent, également, à ce dernier «sa gestion unilatérale» des affaires du vieux parti.

Des rencontres de «conciliation» entre la direction actuelle et le mouvement des redresseurs ont eu lieu sans pour autant arriver à mettre un terme à la crise qui couve au sein du parti.

Ce qui est sûr, l’émergence de cette contestation n’est pas sans «chambouler» l’agenda du FLN. A titre d’exemple, le report, à la dernière minute, de cette même université d’été, illustre cet état de fait. Il est vrai que pour la direction a affirmé qu’aucune infrastructure n’a été octroyée au parti pour l’organisation de l’événement.

«Le ministère de l’Enseignement supérieur a refusé de nous accorder une enceinte universitaire pour accueillir l’événement», a expliqué Kassa Aïssi.