Le Front des forces socialistes (FFS) devait ouvrir son université d’été hier en fin de journée au camp de vacances de Souk El-Tennine dans le littoral est de la wilaya de Béjaïa.
Cette université d’été qui durera trois jours intervient au moment où le plus vieux parti de l’opposition est en proie à une cirse interne qui se caractérise par des démissions en cascade de cadres et militants dont la dernière en date celle de la section locale de la commune Ouadhia. Une crise née depuis la décision de participation aux élections législatives de mai dernier mais qui a explosé juste après la proclamation des résultats qui ont vu le parti de Aït Ahmed un très faible score. Cette rencontre verra la participation de 200 étudiants, des cadres, élus locaux et députés du parti ainsi que les mem-bres du conseil national, nous dit-on. Elle tournera sur des questions d‘actualité nationale telles que les prochaines élections locales, les perspectives politiques et la rentrée sociale, entre autres. Les conférenciers, qui sont des cadres du parti, dont l’ancien premier secrétaire du parti, Ahmed Djeddai, actuellement conseiller du premier secrétaire, aborderont les questions suivantes : «Stratégie et discours électoral», «Jeunesse et politique en Algérie, quel rôle et quelles perspectives ?» et «Citoyenneté et protection de l’environnement». Des ateliers seront installés et se dérouleront en soirée. Ils traiteront des thèmes de «L’information et la communication entre pratique quotidienne et moyens de mobilisation politique», «La dynamique du groupe» et «Action et organisation politique», indique-t-on. Outre ceux-ci, des ateliers pratiques sont également au menu. Il tourneront sur «La préparation d’une action de masse», «Préparation et surveillance d’une élection» et «conférence de presse et déclaration politique». Par ailleurs, une action de volontariat dédiée à la protection de l’environnement va être initiée avec le concours du mouvement associatif. Au cours de cette rencontre, les cadres et dirigeants du parti tenteront de soigner les nombreuses blessures provoqués par les coups durs reçus par le parti ces quelques derniers mois et soigner l’image du parti accusé de toutes parts de
«compromission» en dépit des démentis maintes fois apportés par les responsables du parti. Quelle image va donner le parti à travers cette rencontre?
Hocine Cherfa.
