Cette manifestation, organisée annuellement, a été placée cette année sur le thème de la contribution de l’université Houari-Boumediène aux 50 années de l’indépendance du pays.
“L’université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène (USTHB) a formé 60.420 diplômés et assuré plus de 5.000 magistères spécialisés depuis son ouverture en 1974», a déclaré, hier à Alger, le recteur de l’USTHB, M. Benali Benzaghou, lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion de la célébration des 38 années d’existence de cette grande institution. En effet, il a annoncé que « parmi ses diplômés, on compte, 28.680 ingénieurs d’Etat, 3.816 magisters et 1 014 doctorats.»
Il a affirmé que l’USTHB a apporté une contribution notable au développement du pays. « Les cadres qu’elle a formés sont dans tous les secteurs économiques, dans toutes les universités et dans tous les centres de recherche du pays.»
Dans un discours empreint de fierté, M. Benzaghou, a indiqué que « l’occasion d’aujourd’hui est une opportunité pour insister sur le niveau appréciable de la formation, malgré la pression du nombre, que ce soit en graduation ou en post-graduation.» Comme indicateur externe et objectif sur les résultats de l’USTHB, signalons dans ce contexte, l’étude réalisée par la DGRSDT en utilisant le Web Of Science et des bases internationales.
M. Benzaghou a indiqué le fait que sur la base des publications référencées depuis 1990, l’USTHB est classée première université algérienne dans le Top 10 avec 3.442 publications. Elle est également classée 1re dans le Top 10 de huit disciplines émergentes. Il a indiqué que l’USTHB poursuivra sa démarche d’ouverture vers le monde du travail et de partenariat avec les entreprises.
Pour le recteur, l’orientation des activités des laboratoires de recherche vers les préoccupations à moyen et long terme, du développement du pays « est certainement le défi le plus difficile que nous devons relever ».
« Il ne s’agit pas que d’impliquer de plus en plus nos laboratoires de recherche dans des grands thèmes fédérateurs et de créer plus de synergie avec des axes de développement du pays », a-t-il souligné, avant d’ajouter « la concentration des programmes nationaux de recherche sur des thèmes prioritaires sera un instrument de cette orientation. »
Il a assuré que « les moyens de la pédagogie seront renforcés par la livraison de nouveaux laboratoires de travaux pratiques, notamment par le bloc de laboratoires de travaux pratiques en cours d’achèvement et un autre bloc dédié plus particulièrement aux masters, en cours d’études.»
De plus, la mise en place de la nouvelle architecture des formations en trois cycles (Licence-master-doctorat ; LMD) exige, selon lui, beaucoup d’efforts pour mieux répondre aux attentes de la jeunesse, aux besoins du développement du pays et à l’évolution des sciences et de la technologie.
Il a souligné que « l’université de Houari-Boumediène compte actuellement plus 28.000 étudiants en post-graduation.» Dans ce sens, il a déclaré qu’il a ouvert cette année un master des énergies renouvelables qui a été élaboré en collaboration avec la Sonelgaz. « On aura bientôt un master en physique médicale ainsi qu’un autre pour la sécurité informatique. En ce qui concerne celle-ci, nous allons identifier un certain nombre d’Algériens spécialistes établis à l’étranger afin de former les licenciés», a également annoncé M. Benzaghou, Il a précisé que «le programme de célébration du 38e anniversaire de la création de cette université prévoit une série de conférences thématiques dans ses différents départements et des activités de loisirs expositions et concours.»
Créée par ordonnance n°74-50 du 24 avril 1974 et construite sur un site de 105 hectares, selon les plans du célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer, l’Université des sciences et de la technologie d’Alger (USTA, devenue USTHB en 1980) a ouvert ses portes en septembre de la même année avec 2.509 étudiants. Pour l’année universitaire 2011-2012, le nombre total des étudiants inscrits à l’USTHB s’élève à 31.292, dont plus de 21.000 en licence, encadrés par 1.600 enseignants dont plus de 750 doctorats, note un document de présentation de l’université. M. Benali Benzaghou, 74 ans, a été le premier recteur de cette université (1974-1979) et le dernier en date (depuis août 2000 à ce jour).
Wassila Benhamed
Examens de fin de cycle pour les 3 paliers 2 millions de candidats
Le ministre de l’Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a annoncé hier à Alger que le nombre de candidats à l’examen du baccalauréat session 2012 s’élève à 560.050 sur deux millions de candidats aux examens de fin de cycles. Lors d’une réunion de coordination avec les responsables de la direction centrale et le directeur général de l’Office national des examens et des concours (ONEC), M. Benbouzid a affirmé que le nombre total de candidats au baccalauréat session 2012 s’élève à 560.050 candidats, soit une hausse de 63.385 (12,76%) par rapport à la session 2011. Tous les moyens matériels et humains ont été mis en œuvre pour garantir la réussite de cet « important » rendez-vous, prévu du 3 au 7 juin prochain, a affirmé le ministre, précisant qu’une enveloppe de 288 milliards de centimes a été consacrée pour la couverture des frais de cet examen. Pour la prise en charge de cet « important évènement » le secteur de l’éducation a mobilisé 130.000 enseignants, dont 90.000 pour la surveillance, 40.000 pour la correction, outre 5.706 observateurs et 20.000 assistants veilleront au bon déroulement de l’examen en salle. A ce propos M. Benbouzid a souligné que la surveillance sera « sévère ». Les candidats libres passeront leurs examens dans des salles ne comprenant que 15 candidats surveillés par 5 enseignants et des observateurs, alors que les candidats scolarisés, à raison de 20 candidats par salle, seront surveillés par 5 enseignants et observateurs. Les examens auront lieu dans 1.854 centres alors que les corrections s’effectueront dans 52 centres.