Le laboratoire de valorisation du patrimoine archéologique de l’université « Abou Bekr Belkaid » de Tlemcen oeuvre à la création d’une banque de données sur les monuments algériens remontant à différentes époques, a-t-on appris du directeur de cette instance de recherche.
Cette opération a pour objectifs de collecter et de stocker les informations historiques de monuments à travers le territoire national d’une manière étudiée pour faciliter leur exploitation aux chercheurs, étudiants, instances et associations intéressées, a-t-on indiqué.
Le même laboratoire vise à créer une cartographie archéologique algérienne et un atlas archéologique spécial pays du Maghreb arabe, en vue de contribuer à la réhabilitation de certains sites historiques, à leur restauration et à leur protection, avec la pariticpation des collectivités concernées, a-t-on ajouté.
Le même responsable a valorisé les efforts déployés localement pour la promotion du patrimoine matériel et la préservation des sites archéologiques et historiques que recèle la wilaya de Tlemcen où plus de 100 sites remontant à différentes époques de la civilisation musulmane dont celle de dynastie zianide ont bénéficié d’opérations de restauration et de réhabilitation dans le cadre de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 ».
Parmi ces opérations celles ayant touché le Palais royal d’El Mechouar et permis la reconstitution de ce chef d’£uvre architectural historique témoignant de la civilisation zianide.
Le programme de restauration a touché également le minaret de Mansourah, les citadelles et les espaces environnants pour les aménager et les protéger.
A rappeler ce vestige a été édifié par le sultan mérinide Abou Yakoub Youcef lors du siège de Tlemcen de 1299 à 1307.
Ce programme cible aussi le complexe religieux du saint-patron Sidi Boumediène situé sur les hauteurs d’El Eubbad surplombant la ville de Tlemcen outre des derbs, des ruelles et des places de la vieille Médina s’étendant sur une superficie globale de 60 ha.