La grogne gagne du terrain à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Après les étudiants LMD en journalisme, c’est au tour de ceux en droit, système LMD toujours, de monter au créneau.
Devant la situation qu’ils qualifient «d’intenable», les protestataires ont procédé, hier, à la fermeture du campus Hamlat et déclaré leur mouvement comme étant une grève illimitée.
Une myriade de problèmes est mise en avant pour justifier ce mouvement. Les étudiants ont dénoncé en particulier le manque d’ouvrages à la bibliothèque, les mauvaises conditions d’hébergement et de restauration, le manque d’hygiène et l’insécurité qui règne devant les résidences universitaires. Pour leur part, les étudiants de la faculté des sciences humaines, spécialité communication et relations publiques (journalisme) maintiennent leur grève qui dure depuis près de deux semaines. Ils réclament essentiellement l’accès au mastère I sans conditions et de tenir compte seulement des notes du mastère I pour accéder au mastère II.
Les étudiants en communication ont été rejoints hier par les étudiants en orthophonie et ceux du département psychologie. Ils dénoncent le manque d’encadreurs et d’institutions à même de les recevoir pour suivre leur stage pratique ainsi que l’absence d’ouvrages au niveau de la bibliothèque de la faculté.
Quand aux étudiants en 2e année communication, ils ont également enclenché un mouvement de débrayage pour exiger l’ouverture d’une spécialité en audio-visuel, revendication largement soutenue par leurs camardes de 3e année. Ils ont aussi exigé de suivre leurs études en français et de mettre à leur disposition un encadrement adéquat et compétent.
A. I. et Lydia L.