Depuis son inauguration, il y a tout juste quelques années, l’université de Belgaïd qui était censée donner une impulsion à la réforme universitaire dans la wilaya d’Oran et toute la région de l’Oranie, en offrant aux futurs diplômés une plateforme de réussite dans leur vie professionnelle, voilà que cette dernière s’est transformée en un vrai supplice pour les étudiants.
Après le problème de la carence dans les moyens de transport, le manque de couverture sécuritaire, engendrant un pic dans les affaires de vols, d’agressions, bagarres rangées entre bandes rivales, dont les étudient étaient victimes, voilà que le problème de sécurité routière est apparue comme un nouveau phénomène, ajoutant ainsi un préjudice aux étudiants.
Il est à rappeler que le personnel et les étudiants de cet établissement universitaire avaient soulevé à maintes reprises leurs préoccupations à la fin de l’année universitaire écoulée, dans le but d’attirer leur attention sur le calvaire qu’ils enduraient, mais en vain. La rentrée universitaire 2012/2013, a bel et bien confirmé ces carences en enregistrant deux accidents de la route lors desquelles deux étudiants ont été victimes de deux jeunes chauffards sans scrupules, qui ont trouvé le champ libre pour rouler en pleine vitesse sur la route principale a proximité de la sortie de l’université.
L’université de Belgaïd a connu durant les trois dernières années rappelons-le, l’affectation de plusieurs facultés respectivement de l’université d’Es-Sénia et celle de l’IGMO, doublant ainsi le nombre des étudiants, donc de la circulation automobile. «Chaque jour, les étudiants et les employés de l’université font face à des difficultés énormes pour trouver un moyen de transport et rejoindre leurs domiciles respectifs.
Le manque des moyens de transport, de sécurité et enfin l’absence totale de la sécurité routière, ont poussé des dizaines d’étudiants à quitter les bancs de l’université dont la majorité des jeunes filles qui n’ont pas résisté à cette situation», déclare un étudiant de 3ème année. Toutefois, malgré les multiples appels, aucune solution n’a été mise en branle sur le terrain par les responsables concernés, ceux de l’administration universitaire et de la wilaya en l’occurrence. La mise en place d’un poste de police, des ralentisseurs et l’augmentation du nombre de bus de transport sont pourtant des revendications qui peuvent trouver une solution si une réelle volonté existe, ont affirmé des étudiants. S. Ourabah