Université Alger III : Un étudiant radié admis à un examen de rattrapage

Université Alger III : Un étudiant radié admis à un examen de rattrapage

Une nouvelle crise se profile à nouveau à l’université d’Alger III. Son origine est un ex-étudiant de la faculté des sciences politiques. Ghoul Takieddine, c’est son nom, a été impliqué dans l’agression dont ont été victimes des enseignants de la faculté des sciences économiques et politiques.

Reconnu coupable des faits qui lui ont été reprochés, il a été traduit en conseil de discipline de l’université d’Alger et radié à vie de tous les centres universitaires du pays. Fait surprenant et non moins troublant, cet ex-étudiant a fait son retour, hier, à la faculté des sciences politiques et a été admis à un examen de rattrapage malgré les vives contestations des surveillants.

D’après des sources concordantes, c’est le doyen de l’université qui l’aurait fait entrer en séance de rattrapage, obligeant les surveillants à faire un rapport.

Car l’étudiant radié a été admis en salle 40 minutes après le début de l’épreuve qui dure une heure, ce qui est interdit et illégal nous a expliqué une bonne source. Notre source a précisé que le délai de retard accepté en pareille situation est de 30 minutes. Le doyen, affirme une autre source, a usé de son autorité pour imposer Ghoul Takieddine, une nouvelle qui a alarmé hier la corporation des enseignants qui déclarent ne pas en rester là et affirment réfléchir aux actions de protestations à entreprendre.

Ce nouvel épisode, pour le moins surréaliste, confirme l’impunité non déclarée mais réelle dont bénéficient les auteurs de la scandaleuse agression dont ont été victimes les enseignants de la faculté des sciences économiques et politiques. Un mauvais signal pour ceux qui cherchent à lutter contre la violence en milieu universitaire.