A. M.
«L’université ne doit pas être une «tour d’ivoire» renfermée sur elle-même et isolée de la société dans laquelle elle se meut». Alors, que doit-elle faire pour se rendre utile à sa société qui mise beaucoup sur elle en lui confiant la formation de ses enfants ? Il y aurait problème si l’université n’a
aucun impact positif sur la société, sur le développement économique et le développement humain et son existence est alors remise en cause. C’est dans cette optique qu’on a retenu pour cette rentrée le slogan «Pour une université citoyenne».
Et le cours inaugural fait par un enseignant a été orienté sur le thème générique de la responsabilité sociale et sociétale de l’université.
M. Bouchelaghem Amirouche, le vice-recteur chargé des relations extérieures et de la communication à la même université, nous expliquera que cette année verra le lancement de la concrétisation de ce projet institutionnel lequel porte sur le domaine de la gouvernance, de la recherche scientifique, de la formation, des relations extérieures, sur la vie universitaire et l’ouverture de l’université sur son environnement socioéconomique. Toutefois, comme il a été dit, ce projet doit recevoir l’aval du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) avant sa mise en oeuvre.
«Et s’il est approuvé, il sera lancé à partir de cette année, il constituera notre feuille de route dans le développement du rôle de l’université au sein de la société pour les cinq prochaines années», dira notre interlocuteur.