L’Union nationale des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (UNPESRS) relevant du Syndicat national des personnels de l’administration publique (Snapap) a décidé de suspendre les actions de protestation auxquelles elle a appelé, a indiqué le syndicat dans un communiqué rendu public hier. Ainsi, le sit-in prévu aujourd’hui devant le siège du ministère de la tutelle et la grève nationale de 8 jours prévue le 28 janvier, n’auront pas lieu.
Ces actions étaient programmées pour dénoncer le mépris affiché par le ministère vis-à-vis de leurs revendications. Cette annulation a été décidée après la réponse favorable du ministère de tutelle à la demande des travailleurs en les invitant au dialogue. Une réunion regroupera, mercredi prochain, le président du syndicat, Bendahmane Chraïbi, le secrétaire général du Snapap, Belgacem Felfoul, et le premier responsable du secteur, Rachid Harraoubia.
Il est à souligner qu’après avoir déposé un préavis de sit-in et de grève, mardi dernier, au niveau du ministère de tutelle et du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, le syndicat a été convoqué le lendemain par la tutelle à une réunion de travail. Réclamée auparavant par le syndicat, cette réunion était «positive»,
selon le président du syndicat, Bendahmane Chraïbi, qui a précisé que «les responsables ont montré, lors de cette rencontre, leur engagement à ouvrir les rounds de dialogue avec le partenaire social pour l’examen du cahier revendicatif. Saluant la positon «positive» du ministère, le syndicat a souligné que «pour prouver notre bonne intention, nous avons opté pour la suspension du mouvement annoncé. Mais si les négociations n’aboutissent à rien, l’UNPESRS n’exclut pas le retour à la protestation.
Suite au blocage des portes du dialogue entre les deux parties, l’UNPESRS avait annoncé un rassemblement devant le ministère, suivi d’un débrayage de huit jours. Ce syndicat, qui réclame une série de revendications dont la révision des statuts particuliers des corps communs, des corps spécifiques et techniques, l’intégration et la titularisation des agents contractuels et des agents temporaires en fonction de leur ancienneté et leurs diplômes, avait dénoncé l’attitude «méprisante» de la tutelle qui est, selon elle, à l’origine du malaise social et professionnel des personnels du secteur.
Karima Adjemout