Une vague de chaleur déferle sur le pays, 40 degrés demain à Alger!

Une vague de chaleur déferle sur le pays, 40 degrés demain à Alger!

Le recul de la température et la stabilité du climat seront de retour dès dimanche.

Après un début de Ramadhan plutôt clément pour la période, voilà que Dame Nature se ravise pour nous promettre… du 40° Celsius pour demain à Alger. Il a fait chaud certes, mais ce n’est pas la canicule tant crainte par les jeûneurs. Cette vague de chaleur exceptionnelle qui a déferlé hier sur l’ouest du pays, se répandra vers le centre du pays avant d’atteindre les régions de l’Est. La météorologue Houaria Ben Rakta a indiqué à un confrère, qu’une vague de chaleur allait frapper les régions du Nord à partir de demain.

Les régions de l’ouest ont enregistré des températures oscillant entre 38 et 40 degrés sur les villes de Mascara, Relizane et Naâma. Ce début de canicule annoncée devra se propager, selon cette spécialiste, vers les régions de la côte-est avec un mercure enregistrant entre 37 et 40 degrés de température le long de l’axe d’Oran, Mostaganem et Aïn Témouchent. Il est prévu également, selon la météorologue, que cette vague atteindra les régions du Centre dès demain vendredi avec des températures de 40 degrés à Alger, Tipasa, Blida. Des températures similaires seront aussi relevées dans les régions Est. Celles-ci oscilleront entre 39 degrés et 40 degrés à partir de samedi sur Annaba, Skikda, El Taref, Guelma et Mila. Ben Rakta prévoit le retour de la stabilité et le recul de la température jusqu’à sa moyenne normale à partir de dimanche sur l’ensemble des régions est, ainsi que sur les régions ouest et celles du centre et sur Alger, notamment. Elle a indiqué qu’Alger enregistrait hier des températures atteignant les 32°, en attendant le changement «surprise» de vendredi. Elle a ajouté que cette situation météorologique est tout à fait «normale», sachant qu’on est en pleine saison estivale. Nous faisons partie du Bassin méditerranéen où le climat est caractérisé par des hausses «surprises» des températures particulièrement au mois de juillet. Quant à ces deux premières semaines du Ramadhan, nous dirons que même les climatiseurs étaient tout feu tout flamme, car Sonelgaz nous a dispensés (pour le moment) de délestage.

Cette opération, combien redoutée par les ménages et commerçants, aurait certainement causé des ravages, notamment pour les réfrigérateurs où sont entassées des victuailles en grande quantité pour les nantis, témoignage de la boulimie qui envahit les Algériens chaque année en pareille période, quel que soit le climat. En cette première moitié du Ramadhan, même des brises étaient parfois perceptibles sur les côtes et les hauteurs du Tell. Les Algérois et autres habitants du centre-nord du pays ont profité de cette clémence relative pour prendre d’assaut les complexes côtiers comme le très populaire El Kettani à Bab El Oued où l’on a même vu des gens d’un certain âge faire trempette le soir sur les sables de R’mila (ex-Padovani)… Il n’en demeure pas moins que des températures extrêmes ont sévi dans le Grand Sud où le don du fidèle envers Allah, qu’est le jeûne du Ramadhan, prend toute sa signification humaine et religieuse. Nous pensons ici aux travailleurs sur les chantiers qui activent au gré de la poussière et des efforts fournis par un tel boulot. Il est recommandé à ces jeûneurs particuliers, tout comme aux personnes âgées, sans oublier les enfants en bas âge, de consommer beaucoup d’eau pour éviter une déshydratation. En ce qui concerne l’alimentation, le ministère de la Santé et de la sécurité sociale, à travers le service national de l’éducation et de l’information pour la santé, avait rappelé, en début de ce mois de jeûne, certaines consignes pour «bien vivre» le Ramadhan en cette période où les grosses chaleurs sont redoutées. Ces recommandations consistent à essayer de respecter la régularité des repas, le premier avant le lever du jour, le second à la rupture du jeûne et le troisième (shour) quelques heures (compter deux ou trois heures), après la rupture du jeûne.

Au cours du shour consommer des fruits et des sucres lents (céréales), bien s’hydrater après la rupture du jeûne, tout en évitant d’abuser de boissons gazeuses et repas trop copieux, trop gras ou trop salés. Lors de la rupture du jeûne, éviter les pâtisseries, les sucreries et privilégier la consommation de fruits, marcher ou bouger après le repas du soir, réduire autant que possible les efforts physiques intenses en observant les moments de repos

Les jeûneurs atteints de diabète sont invités, quant à eux, «à contrôler régulièrement leur taux de glycémie, à bien s’hydrater et à éviter les sucreries pour réduire les risques liés à la période de jeûne». A propos des personnes fragiles souhaitant jeûner telles les femmes enceintes, les personnes âgées ou encore les patients atteints d’hypertension ou d’asthme, elles «sont appelées à consulter leur médecin traitant au moindre signe anormal». Pour une plus grande sécurité, il leur est recommandé de se rendre chez le médecin avant et après le Ramadhan.