Une source diplomatique à Alger qualifie de « très positive » la visite du premier ministre français

Une source diplomatique à Alger qualifie de « très positive » la visite du premier ministre français

La visite du premier ministre français à Alger est qualifiée par une source diplomatique à Alger de « très positive ».

Selon cette source, c’est la première fois depuis la mise en place du Comité Interministériel de Haut Niveau que les discussions sont allées au « fond des choses » s‘agissant de plusieurs dossiers, notamment les archives, la question des essais nucléaires dans le sud du pays…

La même source diplomatique s’est également félicitée de la signature de plusieurs contrats. Quid alors du dossier Peugeot, évacué en dernières minute, alors qu’il devait être une sorte de point d’orgue de la visite. Notre source évoque un problème de statut juridique de l’entreprise. « C’est la première fois qu’on a à faire à ce genre de partenariat, où il y a à la fois l’Etat algérien, à travers le Fond national d’investissement, un partenaire privé algérien Condor et Peugeot, côté français ».

Des sources algériennes, ont, quant à elles, expliqué le renvoi du projet à plus tard, voire même à jamais, malgré le forcing de Bouchouareb, aux conditions contenues dans le cahier des charges et qui sont jugées « humiliantes » pour la partie algérienne.

S’agissant des dossiers diplomatiques, notre source parle d’une « convergence de vue » par rapport à la nécessité d’une solution politique au problème libyen.

Quant à la question du Sahara occidental, un des points de crispation entre l’Algérie et le France, qui soutient la position marocaine, « La France est pour le renouvellement du mandat de la MINURSO, elle est pour un règlement du conflit, dans le cadres des instances de l’ONU » explique cette source qui cherche à minimiser les divergences entre Alger et Paris sur ce dossier ô combien sensible.

Au sujet de la campagne de presse menée par certains médias contre l’Algérie, l’on se dit « désolés » sans pour autant condamner au motif que « le pouvoir politique n’intervient pas dans les lignes éditoriales des journaux ».

Quant à savoir si c’est Manuel Valls lui-même qui a tweeté la photo montrant le président Bouteflika dans un mauvais jour, notre source est catégorique « ce n’est pas le premier ministre, c’est son service presse qui a tweeté la photo » nous a-t-on dit en nous expliquant qu’ « un pool de journalistes était autorisé à filmer l’audience .»