Répondant aux initiales de M.H, l’émigré d’origine algérienne vivant en Espagne, s’est rendu au siège du journal, muni d’une lettre de dénonciation et de documents officiels remis par des organismes publics (CNAS et COCABATRO), dont la rédaction détient des copies, pour se plaindre de son recrutement fictif au sein de l’entreprise espagnole dénommée « IN.DECO GLOBAL » ,réalisant le projet d’un hôtel sur la côte mostaganémoise et d’un parc aquatique à Mostaland, sise à la localité de Kharouba. Ce dernier, affirme selon ses déclarations, avoir été recruté d’Espagne, en qualité d’agent polyvalent pour une durée de travail allant du 04/02/2015 au 21/11/2016,en percevant un salaire mensuel en euros .Par la suite, l’employé reçoit une lettre, qui lui a été adressée ,toujours en Espagne, lui signifiant la fin de son contrat d’exercice, à compter du 21/11/2016. Malheureusement, ce travailleur finit par apprendre qu’il est toujours actif au sein de la société espagnole, de par la réception d’un relevé bancaire lui attestant un virement de 42.495.53 dinars en date du 02/08/2017, malgré son licenciement de l’entreprise. Cependant, l’émigré pense qu’après la fin du contrat de travail, n’a plus droit à la perception d’un revenu mensuel, et tient à dénoncer vivement cette pratique illégale. A ce sujet, il souligne que son nouveau recrutement n’est que fictif et a été effectué sans sa présence et ne répond nullement aux formalités énoncées par la règlementation du travail, en vigueur. Face à cette situation qu’il endure depuis son licenciement, l’émigré sollicite l’intervention des autorités concernées et réclame des dédommagements pour les peines qu’il supporte pour régulariser sa position envers les organismes publics qui le considèrent toujours en activité professionnelle, malgré sa cessation de tout exercice.
Finalement, les sociétés espagnoles sembleraient peu respectueuses du code du travail en vigueur. Certaines tenteraient toujours de le transgresser par le recours à des formalités contraires aux lois qui le régissent. En ce sens, un émigré vient de dénoncer son recrutement fictif au sein de l’entreprise, réalisatrice de deux projets à Mostaganem.
L.Ammar