Les services de la Gendarmerie nationale de Staoueli ont réussi à démanteler un réseau de prostitution qui opérait à partir d’une maison située dans la région, utilisée pour des activités suspectes. À l’issue d’une opération de surveillance suivie d’une descente sur les lieux, quatre personnes ont été interpellées, dont la propriétaire du logement loué, qui avait transformé son domicile en lieu de débauche. À l’intérieur de la maison, les forces de l’ordre ont également surpris deux jeunes filles et un homme dans une situation jugée compromettante.
Selon des informations fiables parvenues aux services de la Gendarmerie nationale, le logement en question était exploité comme repaire de prostitution, dissimulé derrière un salon de coiffure et de soins esthétiques appartenant à une sexagénaire. Cette dernière louait la maison mitoyenne, laquelle servait de façade à des pratiques illicites. Les enquêteurs ont ainsi mis en place une opération de filature avant de procéder à la perquisition.
🟢 À LIRE AUSSI : Scandale IMETAL : la justice frappe d’une main de fer, lourdes peines contre les accusés
Interpellations et procédures judiciaires
Lors de la perquisition du domicile, les éléments de la Gendarmerie ont procédé à l’arrestation de deux personnes en flagrant délit, en plus d’une autre jeune femme présente sur les lieux. L’enquête a permis de traduire quatre suspects devant le procureur de la République près le tribunal de Chéraga, poursuivis pour création d’un lieu destiné à la pratique de la prostitution et exercice de la prostitution.
Les mis en cause ont été présentés devant la justice dans le cadre de la procédure de comparution immédiate. À l’audience, les accusés ont nié en bloc les faits qui leur étaient reprochés. En revanche, six jeunes femmes travaillant dans le salon de coiffure et d’esthétique attenant à la maison ont été entendues en qualité de témoins. Celles-ci ont confirmé l’existence de comportements suspects, évoquant la présence régulière de jeunes filles de différents âges, ainsi que leurs allées et venues fréquentes accompagnées de plusieurs individus.
🟢 À LIRE AUSSI : Compte bancaire pour l’allocation touristique : Voici les 4 documents à fournir
Au terme des débats, le procureur de la République a requis une peine de trois ans de prison ferme assortie d’une amende de 300 000 dinars algériens à l’encontre de la propriétaire du logement. Il a également requis deux ans de prison ferme et une amende de 200 000 dinars algériens contre chacun des autres prévenus.
Un réseau de trafic de drogues démantelé
Dans une autre affaire de corruption à Alger, les services de la police judiciaire de Bouchaoui 4 ont récemment démantelé un réseau criminel spécialisé dans le trafic de drogues et de substances psychotropes opérant dans leur territoire de compétence. L’opération a conduit à l’arrestation de neuf individus, dont deux frères ainsi que deux femmes, en plus d’un autre suspect.
Les mis en cause sont poursuivis pour détention, transport, stockage et trafic de drogues dures et de psychotropes, falsification, courtage illégal, appartenance à une association criminelle organisée, ainsi que port d’armes blanches.
L’enquête a été déclenchée suite à des informations fiables faisant état de l’activité illicite de l’un des accusés Interpellé le 2 octobre 2025, il a été trouvé en possession de cocaïne. La perquisition de son domicile a permis la saisie de 145 comprimés psychotropes, une somme d’argent issue du trafic, des armes blanches et du matériel servant au conditionnement de la drogue.
🟢 À LIRE AUSSI : Procès Kamel El-Boucher : la justice rouvre le dossier de la plus lourde affaire de trafic de drogues
L’exploitation des téléphones portables a révélé des échanges et des contenus multimédias attestant de transactions de cocaïne et d’ecstasy, ainsi que des images et vidéos de quantités prêtes à la vente. Les investigations ont ensuite permis l’identification et l’arrestation d’autres complices impliqués dans l’approvisionnement et le stockage.
Présentés devant le parquet de Chéraga, les suspects ont été placés en détention provisoire, en attendant la suite de la procédure judiciaire.
