Toutes les Algériennes sont méritantes.
C’est une semaine qui est dédiée spécialement à la femme à la faveur de la Journée internationale de la femme. Décriée ou saluée, cette date historique reste une référence et elle offre annuellement une opportunité d’évaluation de la situation de la femme dans le monde. On parle alors, de la problématique de l’égalité entre l’homme et la femme, du rôle social de la femme, de sa place dans la société et de son évolution depuis qu’elle a décidé de prendre son destin en main un certain 8 mars pour manifester et défendre ses droits.
Si les caricaturistes forcent le trait en mettant en relief le fait que la femme ne soit à l’honneur, que lors de cette journée qui lui est consacrée, le débat ne peut être circonscrit aux quelques pertinences des talentueux éditorialistes du crayon, car il mérite à chaque fois une attention particulière. Dans notre pays, bien qu’il reste beaucoup à faire en matière de droits de la femme, force est de constater une remarquable évolution. Une évolution qui s’affiche au quotidien, de jour en jour.
Il suffit d’y prêter attention et de relever une réalité qui est la nôtre aujourd’hui. En effet, elles sont de plus en plus nombreuses à occuper de hautes fonctions dans les institutions de l’Etat, elles sont ministres et elles se distinguent souvent par une incroyable capacité à se hisser à la hauteur des attentes et c’est loin d’être un fait du hasard, mais bien celui de l’évolution de la femme dans notre société. Est-ce en effet un hasard que chaque année que Dieu fait, la femme marque des points en matière de résultats scolaires. Les taux de réussite des femmes dans les différents examens sanctionnant la fin de l’année scolaire, dépasse de loin celui des hommes et c’est tout naturellement que le regard de l’homme change forcément.
Elles sont médecins, spécialistes, chefs d’entreprises, journalistes, magistrates, romancières et actrices et elles n’ont volé ni leur statut ni leur mérite. Les femmes ont acquis aujourd’hui des cartes de visite à faire pâlir les hommes. Le mérite leur revient.
Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a dans son message du 8 mars salué la femme, le rôle de celles qui ont écrit les plus belles pages d’histoire de notre pays avant de s’incliner à la mémoire de nos «héroïnes de la Résistance». Dans l’évolution de notre pays, c’est à leur compétence que l’on doit faire appel. Les prochaines élections législatives constituent une belle occasion pour consacrer concrètement la femme et l’intégrer par la grande porte à la gestion du pays.
Ils sont certes peu importants les partis politiques qui les ont intégrées dans leur liste de candidats à la députation, mais il y a lieu de noter le progrès constaté en la matière. Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a affirmé dans une manifestation qui était dédiée aux femmes que: «Toutes les Algériennes sont méritantes» mais pour rester dans l’esprit de l’émulation et de la compétition dans le domaine du journalisme et de la culture, elles sont 10 à avoir eu des distinctions de mérite. C’est parfait, il n’y a rien à dire, enfin si, les hommes aussi doivent avoir droit à la consécration.
