Comme chaque année, les conditions de scolarisation sont loin d’être propices aux études. Après avoir évalué la première semaine de la rentrée scolaire, les syndicats de l’éducation constatent la réapparition des mêmes problèmes dont se plaignent les acteurs du secteur depuis des années.
Après une semaine de l’actuelle rentrée scolaire, la majorité des syndicats autonomes de l’éducation constatent que les problèmes, dont souffre le secteur de l’éducation nationale, sont loin d’être finis. Ils soulignent la réapparition des vieux problèmes auxquels est confronté le département de l’éducation, à savoir la surcharge des classes, le manque d’encadrement pédagogique, éducatif et administratif. Ils assurent que les « contraintes » du secteur sont toujours les mêmes.
» Rien de nouveau pour l’actuelle rentrée scolaire du fait que rien n’a changé par rapport à l’année précédente. Les écoles souffrent toujours de la surcharge des classes, due au manque d’infrastructures et d’encadreurs administratifs, éducatifs et pédagogiques « , indiquent à l’unanimité les porte-parole des différents syndicats. Meziane Meriane, président du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), souligne » cette année on a constaté une surcharge des classe de terminal. Il explique cela par la réforme du primaire en 2003, qui a supprimé la classe de sixième année « .
» C’est cette année qu’on voit les conséquences de cette réforme au niveau des classes de terminale « , a-t-il souligné. Pour Mériane, « Ce retard dans l’attribution des projets est dû au non-respect des délais de livraison de projets par les entreprises chargées de la réalisation de ces infrastructures scolaires ». Le syndicaliste souligne également un autre problème qui entache la rentrée scolaire. Il s’agit du manque d’enseignants, notamment des langues étrangères, surtout dans les régions du Sud.
Pour le président du Snapest, 23 000 nouveaux postes budgétaires restent en deçà des besoins. « Le nombre des recrutés demeure insuffisant par rapport à la demande en enseignants », explique-t-il. Même évaluation du côté du représentant du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) CNAPEST, Nouar Larbi, qui pointe du doigt plusieurs défaillances pour cette rentrée scolaire 2014-2015. Pour Nouar Larbi, le problème de la surcharge des classes persiste encore cette année.
La surcharge des classes est due, selon lui, à l’absence d’une stratégie à long terme dans la réalisation des nouvelles citées. » Les nouvelles citées et nouveau programmes de réalisation des logements ne sont pas suivis de réalisation des infrastructures écolières « , dénonce le syndicaliste.
Le nouveau et grand problème qui se pose cette année, est le manque d’encadreurs dans les établissements. « Au-delà du manque d’infrastructures, il y a un grand nombre d’établissements qui ont été ouverts sans directeur ni surveillants. Le manque d’encadreurs et d’enseignants est flagrant », indique Nouar Larbi. « On a relevé un manque criard en encadrement, dans différents établissements scolaires « , constate-til.
L. A. R.