Le quartier des 150 logements de la ville de Sigus, dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, a été secoué par un tragique fait divers : le meurtre d’une mère par son propre fils lors d’une séance de roqya.
Selon les informations rapportées par le média arabophone « Ennahar, le suspect est un homme né en 1984 père de trois enfants et titulaire d’un master en philosophie. Il exerce comme conseiller d’éducation dans un établissement d’Ain M’lila.
Les faits se sont déroulés lors d’une séance de roqya que le suspect pratiquait. Dans un état d’agitation extrême, il s’en est d’abord pris à son oncle. Lorsque sa mère est intervenue pour le calmer, il l’a violemment frappée avec un objet tranchant, causant son décès immédiat.
Les témoignages recueillis décrivent le suspect comme un jeune homme respectueux et de haute moralité, ce qui rend ces événements d’autant plus incompréhensibles pour son entourage et la communauté locale.
Les services de sécurité de la daïra de Sigus ont procédé à l’arrestation du suspect. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de ce drame.
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Un autre drame familial : un jeune homme accusé du meurtre de son père médecin
Ce n’est pas une première qu’un drame familial se produise. Le 28 mai dernier, dans le quartier Zerhouni Mokhtar à Mohammedia (Les Bananiers), le jeune T. Adel, 20 ans, a été accusé d’avoir assassiné son père, un médecin retraité de 60 ans, dans leur appartement familial situé au 10ᵉ étage.
Alertée par les cris du jeune frère de l’accusé, la police judiciaire de Bab Ezzouar a découvert la victime dans une mare de sang. Le corps présentait plusieurs blessures par arme blanche, dont une fatale près du cœur et six autres à l’abdomen. Malgré l’intervention rapide des secours, le sexagénaire est décédé avant son arrivée à l’hôpital.
L’enquête révèle que le suspect, issu d’une famille d’intellectuels, ne présentait aucun antécédent de troubles du comportement ni de consommation de substances. Cependant, lors de son interpellation et de l’interrogatoire, il manifestait des signes apparents de troubles mentaux. L’arme du crime a été retrouvée sur place et saisie par les enquêteurs en présence du procureur de la République.
Le jeune frère du suspect a constitué un témoin clé dans cette affaire qui a bouleversé ce quartier des Bananiers. La violence du crime et le profil du suspect, apparemment sans histoire, suscitent l’incompréhension et l’émoi au sein de la communauté.
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