Le président de la commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme, Me Farouk Ksentini a indiqué qu’il n’avait pas évoqué avec Rosslyn Noonan, l’actuelle présidente du Comité international de coordination des Droits de l’Homme, de dossiers particuliers, et a souligné que Mme Noonan a exprimé son soutien aux efforts de l’Algérie dans la défense des droits de l’homme, lorsque « je lui ait exposé les acquis mais également les points négatifs que nous comptons dépasser ».
L’optimisme affiché par Farouk Ksentini à l’issue de l’entretien n’est semble-t-il pas partagé par Mme Rosslyn Noonan qui a déclaré à l’AFP « Je crois qu’il y a beaucoup de travail à faire ». Déclaration qui a quelque peu stupéfait Farouk Ksentini qui a indiqué qu’il s’est longuement entretenu avec elle hier, lors du premier jour de sa visite de quatre jours en Algérie à l’invitation de la commission, et a précisé à El Khabar : « nous nous sommes longuement entretenus avec l’actuelle présidente du Comité international de coordination des droits de l’Homme, et comme nous avons abordé les points positifs nous avons, également, évoqué les négatifs », soulignant que Mme Noonan s’était dit optimiste reconnaissant que même des pays développés dans ce domaine avaient des points négatifs. Nous avons demandé au président de la commission si Mme Noonan avait demandé des précisions sur certains dossiers en particulier, ce a quoi il a répondu que l’entretien avait porté sur des questions générales « relatives à la réforme politique dans le pays, à la volonté d’avancer, ainsi qu’aux demandes du peuple algérien et de la société civile de plus des libertés et de droits », poursuivant « elle a également abordé les problèmes résultant ce que nous avons vécu (période du terrorisme ) ». Noonan effectue une visite en Algérie parmi une délégation du Comité international de coordination des droits de l’Homme du Haut commissariat des droits de l’Homme de l’ONU. La délégation doit rencontrer le conseiller du président Bouteflika, Kamel Rezzag Bara, les ministres des AE et de la justice, respectivement, Mourad Medelci et Tayeb Belaiz, le président de l’APN, Abdelaziz Ziari, et clôturera sa visite en rencontrant jeudi les représentants de la société civile et des ligues de droits de l’homme activant en Algérie.
