Une rencontre entre journalistes espagnols et sahraouis interrompue

Une rencontre entre journalistes espagnols et sahraouis interrompue

Les autorités marocaines persistent dans les atteintes aux droits de l’homme commises contre le peuple sahraoui, innovant, à chaque fois, dans ces comportements hostiles.

Lautorités marocaines ont interrompu, samedi 20 décembre, vers 16h, la rencontre organisée entre un groupe de journalistes représentant des médias espagnols avec des défenseurs sahraouis des droits de l’homme, laquelle se tenait dans la maison de M. Ahmed Sbaii, membre de l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’homme commises par le Maroc.

Les services de répression du palais royal marocain ont usé de la force et obligé les journalistes à sortir de la maison, prétextant l’interdiction de parler aux militants sahraouis.

La délégation espagnole, empêchée de rencontrer ces activistes des droits de l’homme sahraouis, était composée de MM. Enrique Rabec, de l’agence de presse espagnole «EFE», Trinitad Deribus du journal Diario Publico, Paola Rosas du réseau «El Coreo» et d’Irina Calvo de la station de radio «Cadena Ser».

Le lendemain, les forces de sécurité marocaines, dirigées par Abdelhaq Rabiâ, un des visages connus de la police marocaine, impliquées dans plusieurs séries de violations commises contre les citoyens sahraouis depuis les années 1980, ont interdit au correspondant du journal ABC, Louis Devega, ainsi qu’à Irina Calvo et Nicholas de la station de radio «Cadena Ser» de continuer leur rencontre avec le militant des droits humains Hammad Hammad, vice-président du comité pour la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Ces derniers avaient, pourtant, une autorisation de filmer, fournie par les autorités marocaines, afin de couvrir l’arrivée de l’activiste Aminatou Haider. Des autorités qui ne respectent donc même pas une autorisation fournie par elles-mêmes.

Les membres de cette délégation espagnole ont été ainsi contraints de quitter la maison du militant sous la surveillance de la police.

M. Abi