Les multiples facettes de l’art contemporain algérien seront présents la 11ème La Biennale de l’Art Africain Contemporain, Dak’Art, qui se déroulera du 09 Mai au 08 juin 2014 au Sénégal. Ces artistes accompagnés seront présents dans le cadre de l’exposition intitulée « la nouvelle scène artistique algérienne » initiée par l’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel, (AARC) sous l’égide du ministère de la culture en partenariat avec l’Ambassade d’Algérie à Dakar et Air Algérie. Le vernissage de l’exposition aura lieu au niveau du Pavillon Algérien, Place du Souvenirs à Dakar, le lundi 12 Mai 2014 à 18h00.
L’AARC souligne que dans la continuité de sa mission de promotion culturelle, l’AARC tend à promouvoir l’Art algérien à travers les différentes disciplines des arts plastiques et des arts visuels. L’agence accompagne quinze artistes de la scène émergeante locale, qui pour la plus part d’entre eux, ont déjà une expérience assez notable en Algérie et à l’étranger. Les artistes qui seront présents à Dakar sont Walid Aïdoud, Hichem Belhamiti, Maya Ben Chikh El Fegoun, Adel Bentounsi, Zineddine Bessaï, Walid Bouchouchi, Fatima Chafaa, Mehdi Djelil, Nabila Kalache, Rafik Khacheba, Youcef Krache, Mourad Krinah, Fella Tamzali-Tahari, Meriem Touimer et Sofiane Zouggar.
Cette exposition se veut une vitrine des « formes et des démarches pratiquées par une génération qui pose un regard critique sur sa propre société, tout en observant avec avidité ce qui se passe au-delà de ses frontières » souligne les organisateurs. Le vernissage de cette manifestation sera marqué par le concert du groupe Algérien « Djmawi Africa »
Pour rappel, la première biennale d’art contemporain initiée par le président L. S. Senghor, était consacrée aux lettres en 1990, l’année 1992 sera dédiée à l’art contemporain avant que cette grande rencontre ne se tourne définitivement vers la création africaine contemporaine à partir de 1996. Il faut savoir que les Sénégalais se sont fixés comme objectifs à travers le Dak’art l’élargissement des panoplies des possibilités de promotion pour les artistes africains, très souvent faiblement représentés dans les grands événements artistiques internationaux, mais aussi pour le continent africain l’opportunité d’élaborer son propre discours esthète et de « participer à la conceptualisation d’instruments théoriques d’analyse et d’appréciation de propositions artistiques ».
A. M.