Une production de plus de 200 tonnes de poisson bleu: Baisse sensible du prix de la sardine sur les marchés

Une production de plus de 200 tonnes de poisson bleu: Baisse sensible du prix de la sardine sur les marchés

J. Boukraâ

Une production de plus de 200 tonnes de poisson bleu: Baisse sensible du prix de la sardine sur les marchés

Depuis le début de semaine, les prix du poisson bleu ont connu une baisse. Une petite virée effectuée, hier matin, au marché populaire d’El Hamri, nous a permis de constater que le poisson a perdu « quelques dinars ».

La sardine est proposée entre 200 et 250 DA. Selon des sources de la direction de la Pêche et de Ressources halieutiques une production de plus 200 tonnes de poisson bleu a été enregistrée, hier, dans la wilaya d’Oran. Cette pêche «importante» de sardine a eu un impact positif sur le marché de la sardine, dans la wilaya, où les prix ont marqué une importante baisse dans les deux ports d’Oran et Arzew. Il s’agit de la ««latcha», sardines, saurel, et autres espèces de poissons bleus. La sardine et la saurel ont été cédées à moins de 250 DA le kilo, dans les marché de détails. La ‘latcha’ a moins de 150 DA. Une vraie aubaine pour les « petits » ménages qui trouvent, en ce produit, la seule alternative aux viandes rouges et même blanches qui atteignent des prix inabordables, pour leurs petites bourses. Cette baisse du prix de la sardine, selon les professionnels est, aussi, due au respect de la période de repos biologique, qui prend effet du 1er mai au 31 août, de chaque année. Ce qui a permis la régénération de la faune marine pélagique, et qui s’est traduit par une augmentation de la production. Les conditions climatiques sont aussi, à l’origine de cette hausse de production.

La sardine et le poisson bleu, en général, suivent les courants chauds. Aussi, une campagne officielle de pêche du poisson bleu a été lancée, le 5 mai aux ports de la wilaya d’Oran. Une campagne qui s’étalera jusqu’au 31 octobre et permettra de diminuer le prix de la sardine qui a atteint des niveaux jamais égalés, dans les marchés et à la criée, allant même jusqu’à atteindre un seuil de 800DA. «La sardine est chère parce qu’elle est introuvable. Et en transitant d’un revendeur à un autre, elle atterrit au détail, pour au moins 600 DA. Après, c’est la spéculation qui entre en jeu», dira un professionnel.

Le mauvais temps n´explique pas à lui seul cette envolée des prix. D´autres facteurs sont à prendre en compte, notamment le circuit de distribution et la mauvaise volonté des pêcheurs locaux à s´aventurer au large. En 2015, une opération d’évaluation des petits poissons pélagiques ‘ALPEL 2015′ a été effectuéee pour l’évaluation de la biomasse et la répartition des petits pélagiques de la côte algérienne, principalement la sardine, l’anchois, la Saurel et la bogue.