Locaux commerciaux inexploités, insécurité et manque d’hygiène à la gare routière des «Castors»
Les usagers des lignes de transport Arzew-Gdyel-Oran, à l’instar des autres lignes inter wilayas situées à l’est d’Oran qui transitent par l’agence de transport les «Castors», sont quotidiennement agressés par le manque d’hygiène et d’éclairage dès la tombée de la nuit, de l’insécurité de jour comme de nuit, et surtout de l’anarchie qui règne chaque jour que Dieu fait dans la gestion du stationnement des bus et des nombreux taxis desservant les lignes intra-muros.
Malgré sa situation stratégique au sein du tissu urbain, cette agence routière est devenue, de l’aveu de plusieurs usagers et même des riverains, une vraie verrue sur le visage de la ville.
Disposant de nombreux locaux inexploités à usage commercial, ces derniers sont constamment et bizarrement fermés et quelques portes ont été défoncées.
Des détritus de tous genres générant des odeurs repoussantes mettent l’usager ou le simple touriste dans des situations très délicates. Les voyageurs, surtout la gent féminine, transitant par cette gare sont une proie facile pour les pickpockets durant la journée et les bandes d’agresseurs la nuit, car il n’existe aucune sécurité dans les lieux, surtout quand les lampadaires par leur «cécité» favorisent la situation.
Ainsi, pour effectuer un achat de dernier moment, mis à part un kiosque de vente de tabac et journaux et un café sordide, l’usager doit se rabattre sur les nombreux commerçants illicites, qui squattent et profitent de l’espace libre pour exposer leurs produits et différentes denrées dans des charrettes ou autres étals de fortune loin de toutes normes d’hygiène et de salubrité.
Ainsi, pour répondre aux souhaits des riverains et des coutumiers de cette agence routière, il est demandé aux autorités compétentes de revoir la gestion de cette importante gare qui abrite, parfois côte à côte, véhicules de transport légaux et clandestins, d’assurer quotidiennement son nettoyage intérieurement et aux alentours, d’affecter les locaux qui demeurent fermés à de vrais commerçants ou à des jeunes chômeurs et, surtout, d’assurer la sécurité des usagers en multipliant les rondes de police ou, carrément, en installant un poste de sécurité à l’intérieur du site.
D. Cherif