Le petit aéroport de la ville de Jacmel, en Haïti, fourmille d’activité, alors que de nouveaux points d’entrée ont été ouverts pour recevoir l’aide humanitaire envoyée aux victimes du séisme qui a frappé le pays le 12 janvier.
Jacmel a subi toute une transformation au cours des derniers jours, passant de petite ville côtière inconnue à plaque tournante régionale pour l’expédition de l’aide devant être distribuée le long de la côte sud d’Haïti.
La piste d’atterrissage est petite, ce qui complique la tâche des pilotes aux commandes de gros appareils. Qu’à cela ne tienne: mercredi, un flot d’avions transportant de l’aide semblait y circuler sans relâche.
Un avion militaire Hercules des Forces armées canadiennes transportant effectifs et équipements a même été en mesure de se poser à l’aéroport de Jacmel, bien que l’appareil n’ait probablement pas été rempli à pleine capacité, faute d’une piste plus longue.
L’Equipe d’intervention en cas de catastrophe (EICC), aussi connue sous l’acronyme anglais DART, a loué un terrain situé à environ 20 minutes en voiture de l’aéroport de Jacmel avec l’intention d’y établir une base d’opérations permanente. L’EICC devrait y faire fonctionner des unités de production d’eau potable pour être distribuée aux résidants de Jacmel.
Jacmel est la ville natale de plusieurs membres de la famille de la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, et est l’endroit où elle situe la plupart de ses souvenirs de jeunesse en Haïti.
AFP