Depuis maintenant plus d’une année, soit depuis le départ de l’ex-maire de Hassi Bounif, le calme et la discipline règnent au sein de la mairie et même les affairistes qui rodaient dans les lieux se sont effacés.
Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas de personnes malveillantes qui ne cherchent qu’à semer la zizanie et la pagaille, et à verser dans le trafic de pièces administratives. En effet, avant-hier, un responsable au sein de l’administration de cette municipalité a remarqué qu’une employée avait en main le registre des actes de mariage, alors que celle-ci n’a rien à voir avec ce service, vérification faite, il s’est avéré qu’une page de ce registre portant acte de mariage d’une personne a été déchirée, ce qui a conduit le maire à déposer une plainte auprès de la sûreté urbaine de Hassi Bounif, où une enquête est ouverte au cours de laquelle certains agents ont été entendus.
Joint par téléphone, le maire de Hassi Bounif, M. Chaabni Salah Eddine confirme l’information et a tenu à préciser que la page déchirée du registre des mariages était bel et bien chez cette dame. «Lorsque je l’ai convoquée pour avoir des explications sur cette affaire, devant trois témoins, elle a retiré la feuille déchirée de sa poche», explique le maire.
Selon une source, cette dame nie en bloc les accusations portées contre elle, allant jusqu’à parler de coup monté. Il est à se demander à qui profite cet acte qui cache certains secrets que l’enquête ouverte déterminera sûrement dans les heures qui suivent.
A.Bekhaitia
Sidi El Khier et Ain Beida
Les habitants réclament un arrêt de bus de la ligne 28
Les habitants de la cité 100 logements et celle de Sidi El Khier, sises à la localité populaire d’Ain Beida, viennent de monter au créneau et interpellent les autorités locales sur leurs conditions de vie en général et sur les problèmes de transport en particulier. Ces derniers demandent surtout à la direction des Transport, que le terminus de la ligne 28 soit situé dans leur quartier Sidi El Khier, étant donné qu’il est le dernier de cette localité dépourvue de transport. Cette situation fortement pénalisante, oblige ces citoyens à parcourir le trajet séparant le chef-lieu de la localité à Sidi El Khier en toute circonstance, que ce soit en pleine pluie ou sous une chaleur de plomb.
Ce trajet qui dure dans les meilleurs des cas entre 15 et 20 minutes, est ouvert à tous les dangers, allant des chiens errants aux diverses agressions en passant par les potentiels accidents de la circulation dus au mauvais état de la chaussée ou de l’inconscience des chauffards. Ces habitants craignent surtout pour les personnes âgées et leurs enfants scolarisés, obligés de parcourir cette distance quotidiennement, bravant tous les dangers plusieurs fois par jour.
Ces parents d’élèves sont d’autant plus exaspérés de cette situation à cause de l’existence d’une ligne desservant leur quartier, en l’occurrence la ligne 12 qui va à la ville d’Es-Sénia.
Ces bus viennent le plus souvent bondés par les usagers et ne peuvent prendre en charge les personnes qui attendent à l’arrêt situé devant la poste pour aller vers la cité 100 logements et celle de Sidi El Khier.
Mehdi A.