Une nouvelle application pour les inscriptions universitaires: Tesdjil.com au secours des nouveaux bacheliers

Une nouvelle application pour les inscriptions universitaires: Tesdjil.com au secours des nouveaux bacheliers

Une application téléchargeable (tesdjil.com) sera lancée cette année par le ministère de l’Enseignement supérieur pour aider les nouveaux bacheliers à s’informer sur les différentes filières qu’offrent les universités et exprimer leurs choix sur un simple clic. Le ministère de l’Enseignement supérieur a choisi les universités de Blida 1 et 2, en collaboration avec la direction de l’éducation et l’École nationale de l’hydraulique, pour présenter ce projet devant les conseillers de l’éducation de la wilaya de Blida.

Une corporation censée aider les élèves de terminale à s’informer sur ce projet et le consulter une fois le baccalauréat obtenu. Tesdjil.com n’est autre qu’une plateforme qui contient des informations sur les conditions d’accès aux établissements de l’enseignement supérieur, les filières de formation dispensées dans les établissements universitaires, les procédures de préinscription en ligne, les procédures d’inscription dans les établissements universitaires des titulaires d’un baccalauréat spécifique, les procédures de demande d’équivalence et d’inscription dans les établissements universitaires pour les titulaires d’un baccalauréat étranger, les formations dispensées dans les établissements de formation supérieure relevant d’autres départements ministériels, les œuvres universitaires (bourse, transport, hébergement, restauration).

“Cette application est d’une grande utilité aussi bien pour l’université que pour les nouveaux bacheliers qui trouvent souvent du mal à opter pour un choix, car mal informés sur les offres des universités et les grandes écoles”, a précisé le professeur Senoussi, vice-recteur de l’université Blida 1. Ce dernier explique que les nouveaux bacheliers se contentent juste de faire des inscriptions dans des cybercafés ou chez eux en se connectant sur le site web dédié aux inscriptions. Mais ils oublient souvent de valider leur choix, et cet oubli cause des difficultés pour l’étudiant le jour de sa présentation à l’université pour entamer l’année.

Lors des débats, certains intervenants ont mis l’accent sur le niveau faible des étudiants en langue française et qui trouvent des difficultés pour comprendre les cours. Sur ce point, le professeur Senoussi explique que plus de 50% des étudiants refont la première année à cause de la non-maîtrise de la langue française. La directrice de l’éducation de la wilaya de Blida a estimé, pour sa part, que c’est l’effet des nouvelles technologies où les lycéens boudent les bibliothèques pour s’intéresser aux réseaux sociaux. “Nous avons tous notre part de responsabilité”, dira-t-elle.