Une moyenne de 70% des cours assurés au niveau national

Une moyenne de 70% des cours assurés au niveau national

Une nouvelle fois, le seuil des cours à intégrer dans les sujets du baccalauréat 2014 est plus que d’actualité et les parties concernées tentent de trouver une solution qui pourrait arranger tout le monde sans remettre en cause la crédibilité de cet examen.

Ainsi, au rythme des leçons assurées au sein des lycées on a tendance à éliminer les cours du 3e troisième trimestre, selon nos sources qui précisent qu’«un retard considérable a été accusé dans le programme scolaire».



«Une moyenne se situant entre 60 et 70% des cours ont été seulement dispensés au niveau national», selon Idir Achour, président le Conseil national des lycées d’Algérie (CLA) qui a précisé que ces données excluent les lycées de la wilaya de Ghardaïa, secouée ces derniers temps par des émeutes qui avaient perturbé l’enseignement.

«Je ne dispose pas de chiffres fiables concernant cette wilaya», nous-t-il dit. Ainsi, l’éventualité de recourir, comme d’habitude à la limitation de cours à inclure au bac n’est pas à écarter.

«Le programme du troisième semestre, prévu en quatre semaines et qui touche à sa fin n’est pas encore achevé et ce en raison du retard accusé», a expliqué M. Achour, contacté hier au téléphone qui dira que «la plupart des cours des classes de terminale ne seront pas dispensés».

Toutefois, le président du CLA, qui revient sur la commission chargée de la question du rattrapage des cours non dispensés, précise que «la décision du seuil sera prise à partir des constats de cette commission qui doit prendre en considération le retard».

Critiquant cette mesure rituelle, le CLA regrette le recours à cette mesure qui porte atteinte à cet examen en particulier et à l’enseignement national en général.

Ce seuil ne pourrait qu’être négatif quant à l’avenir des prochains bacheliers qui auront des difficultés énormes à suivre leurs études universitaires, notamment ceux admis dans des écoles supérieures.

Ainsi, «le titre de bac deviendra un simple papier administratif», avoue M. Achour qui a fait encore remarquer que «les classes ont été désertées pendant ce trimestre où les élèves ont pris un congé anticipé au su et au vu de l’administration impuissante.

La fin du mois d’avril et le mois de mai, seront consacrés pour la révision des cours. Il y a lieu de préciser, par ailleurs, que le nombre des candidats au baccalauréat pour la session 2013-2014 est de 656 387 (451 016 scolarisés et 205 371 candidats libres), soit une augmentation de 87 206 par rapport à l’année dernière.

Karima Adjemout