Une médecin condamnée pour cette raison à Alger

Une médecin condamnée pour cette raison à Alger
Une médecin_quinquagénaire condamnée

Le tribunal de Chéraga a jugé une femme médecin quinquagénaire. Cette dernière, qui a été poursuivie pour l’émission d’un chèque sans provision d’une valeur de 3,26 milliards de centimes, a écopé d’une peine de prison.

L’affaire a commencé suite à une plainte déposée par la victime. Elle avait confié son appartement à l’accusée pour le mettre en vente. Cette dernière se serait approprié la valeur de l’appartement après sa vente. Lorsque la victime a réclamé l’argent, l’accusée lui a remis un chèque. Mais il s’est avéré par la suite que ce dernier est sans provision.

L’enquête a révélé que l’accusée était déjà interdite d’émettre des chèques en raison de plusieurs poursuites pénales dans des affaires similaires. Lors du procès, elle a promis de rembourser le montant, demandant un délai pour réunir la somme.

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LG Algérie

Lors de l’audience, la défense a présenté ses arguments solides. En effet, l’avocat de la victime a souligné que tous les éléments du délit étaient réunis. Aussi, il a réclamé le remboursement du chèque de 3,26 milliards de centimes, de dédommagement de 500 millions de centimes ainsi que la restitution du montant de la caution.

Mais l’avocat de l’accusé a raconté une version totalement différente. Il a expliqué que sa cliente avait acquis l’appartement pour le transformer en clinique, mais que son projet avait été interrompu en raison de la pandémie de COVID-19 en 2020. Elle a été contrainte de vendre l’appartement, promettant de rembourser ultérieurement.

Après avoir entendu à toutes les parties, le procureur a requis une peine de 3 ans de prison ferme avec une amende équivalente au montant du chèque contre la médecin. Le tribunal de Chéraga a prononcé aujourd’hui au verdict final. Il a finalement condamné l’accusée à 3 ans de prison ferme, une amende équivalente au montant du chèque, et l’obligation de verser des dommages et intérêts à la victime.

Un médecin sauvagement assassiné par son père

Un drame familial s’est déroulé le 28 mai dernier dans le quartier Zerhouni Mokhtar à Mohammedia. Un jeune homme de 20 ans, T. Adel, est accusé d’avoir assassiné son père, un médecin retraité de 60 ans, dans leur appartement familial.

Les faits se sont produits vers 16h30, lorsque la victime a reçu plusieurs coups de couteau, dont un fatal près du cœur. Alertée par les cris du frère cadet du suspect, la police judiciaire de Bab Ezzouar est rapidement intervenue. Malgré l’intervention des secours, la victime est décédée avant son arrivée à l’hôpital.

L’enquête révèle que le suspect, issu d’une famille d’intellectuels, ne présentait aucun antécédent de troubles du comportement ni de consommation de substances. Cependant, lors de son interrogatoire, il manifestait des signes apparents de troubles mentaux. Le frère cadet, témoin direct de la scène, a été entendu comme témoin clé.

Le juge d’instruction de la 4ème chambre du tribunal de Dar El Beida a ordonné le placement en détention provisoire du suspect. L’enquête se poursuit pour déterminer les motivations exactes de ce meurtre qui a bouleversé le voisinage.