Une longue convalescence attend Ould Khélifa, Un nouveau président pour l’APN ?

Une longue convalescence attend Ould Khélifa, Un nouveau président pour l’APN ?

Plusieurs sources parlementaires évoquent depuis quelques jours, l’annonce d’une démission du président de l’APN, Larbi Ould Khélifa, pour des raisons de santé.

Selon ces confidences, le patron de la Chambre basse aurait suggéré un retrait de sa responsabilité actuelle, tout en gardant son mandat de député. Déjà dans l’entourage du FLN, on estime que l’actuelle session de l’automne serait l’une des plus importantes de son histoire du parti, un riche ordre du jour l’attend, ainsi que des débats serrés sur plusieurs projets de loi, dont la plus attendue serait une révision constitutionnelle.

«C’est un plan de charge assez conséquent qui exige beaucoup d’énergie et une présence accrue aux séances, sans parler d’une participation quotidienne aux activités protocolaires et aux séminaires», nous dit-on.

Pour nos sources, Ould Khélifa, même rétabli de l’intervention chirurgicale opérée en France, aurait besoin d’une longue convalescence, du moins une petite et modeste activité. Or, les échéances électorales et l’agenda politique et parlementaire de l’APN exigent sans doute du président d’APN qu’il soit alerte, énergique et en bonne santé.

D’ailleurs, il ne reste que la convocation d’un Conseil des ministres par Bouteflika pour qu’une bonne douzaine de projets de loi, après leur adoption, soit déposée immédiatement au niveau du bureau de l’APN pour examen et vote en plénière.

La loi des Finances 2014 est déjà assez volumineuse, puisqu’elle a pris en compte tous les dispositifs et mesures décidés par le gouvernement depuis plusieurs mois, restés sans suite cependant avec l’annulation de la loi de Finances complémentaires 2013.

Elle sera enrichie également par d’autres mesures attendues par les partenaires sociaux et économiques lors de la prochaine tripartite prévue pour la fin de ce mois. Reste maintenant à savoir qui sera le remplaçant du président d’APN ?

Des milieux parlementaires se refusent pour le moment d’avancer des noms, estimant que Larbi Ould Khalifa doit d’abord subir des examens complémentaires d’ici à quelques jours, au niveau de l’hôpital Aïn Naâdja, pour que tout le monde puisse avoir une idée précise sur son aptitude à poursuivre ou non sa fonction sans anicroches et à supporter un rythme de travail soutenu.

Il y a peu de temps avant son hospitalisation à Alger, il aurait confié, selon des sources médiatiques, qu’il comptait «délaisser» son poste, tout en gardant son statut de député.

H. R.