Les habitants de la cité 275 logements, chemin des Crêtes de Draria à Alger, attendent l’intervention des services de l’Algérienne des eaux (ADE) pour réparer une fuite d’eau potable au débit très important sur la conduite principale de leur immeuble, qui s’est déclarée depuis dix jours, laissant en conséquence ce précieux liquide se déverser dans la nature de manière abondante, a-t-on constaté sur les lieux. Cette fuite qui se trouve à l’entrée de cette cité a été signalée à plusieurs reprises par certains habitants. «Nous avons avisé les services concernés par le biais du numéro vert car cette fuite est importante», nous a indiqué un habitant. Informée à plusieurs reprises par les habitants de ce quartier, une équipe technique y est passée mais sans mettre fin à des milliers de mètres cubes d’eau coulant inutilement dans la nature.
«Une équipe technique est revenue sur les lieux, mais le problème persiste». Alors que des quartiers de la commune souffrent d’un manque d’eau potable, «la quantité de ces eaux déversée dans les égouts est de l’ordre d’un litre par seconde, ce qui donne environ 400 000 litres en dix jours», estime le même habitant qui s’interroge sur «l’utilité du numéro vert de l’ADE mis à la disposition des citoyens et le suivi des réclamations si des cas pareils ne sont pas pris en charge rapidement».
Les habitants de ce quartier tirent la sonnette d’alarme et lancent un appel aux autorités compétentes afin de mettre fin à ce gaspillage.
«Nous lançons un appel aux autorités locales, qui sans doute ont dû constater cette fuite, puisque le siège des services concernés n’est pas loin de ce quartier», ont-ils dit à l’unisson. Alors que le département de Hocine Necib ne cesse de sensibiliser les citoyens sur l’eau et sa préservation, ces services techniques font «la sourde oreille» quant à la prise en charge des réclamations des citoyens. Enfin, nos tentatives d’entrer en contact avec les autorités locales de cette commune n’ont pas abouti.
Nouara Kribel